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Boxe – Championnat national de boxe professionnelle Un combat… pour une ceinture noire pour l’Ouest algérien

B. BOUKLEKA

Sous l’égide de la Fédération algérienne de boxe, la commission nationale de boxe professionnelle, sous le haut patronage de M. le wali de Tiaret, les associations sportives Mouloudia Tiaret et Chahid Hamdani Adda boxe, organiseront, le samedi 7 juillet à partir de 20.00h, au niveau de la salle omnisport de Tiaret, un combat professionnel de boxe dans la catégorie super léger (63,5kg) en 10 rounds de 03 minutes chacun. Ce combat mettra aux prises le jeune boxeur tiaréti, en l’occurrence Dahou Djamel Nasreddine, face à son adversaire Chebane Mounie de Blida, et ce, dans le cadre du championnat national de boxe professionnelle. En marge de cette manifestation sportive, nous avons joint par téléphone, Dahou Djamel afin qu’il nous livre ses impressions concernant justement ce combat.

- Quel est votre emploi du temps ?

- C’est une compétition importante. Aussi, on doit respecter le programme tracé par le staff technique. Ce qui je suis en train de faire actuellement. Je vais décrire d’une façon générale mon emploi du temps qui consiste à pratiquer le footing à 4H du matin. Après cela, je dois me reposer après avoir pris une douche. A partir de 19h30, c’est le vrai travail qui m’attend, les entraînements à la salle en compagnie de mon entraîneur Khaled. Je me base surtout sur le côté physique.

- Quelles sont vos impressions sur votre adversaire Chebane Mounir de Blida?

- A vrai dire, comme tout athlète ou autre sportif, c’est le trac. Mais je peux vous affirmer que je me suis bien préparé (et je me prépare encore) tant sur le plan physique que psychologique. C’est vrai, c’est un combat difficile, rude et plaisant à suivre surtout devant un adversaire qui n’est plus à présenter. Mais Djamel est bien armé, motivé et déterminé à remporter ce combat. Je souhaite, et c’est mon voeu le plus cher, que la ceinture noire restera à Tiaret. Car comme vous le savez, cette fameuse ceinture n’a jamais atterri à l’ouest Algérien. Je dois satisfaire la région ouest, ce samedi à partir de Tiaret.

- Comment est l’ambiance à Tiaret, à l’approche de ce combat professionnel?

- Une ambiance bon enfant se fait sentir, surtout avec l’approche du combat. Avec l’affichage du programme du gala de boxe, le public tiarti en général et les jeunes en particulier, sont avides d’assister à ce gala et je leur promets de vivre de moments agréables, inchallah, comme celui du 12 avril dernier.

- Avez-vous un message à transmettre, Djamel?

- Je lance un appel au public de Tiaret de venir soutenir Djamel Dahou pour le rendre heureux, comme il l’a démontré un certain 12 avril dernier, à Tiaret devant le Marocain Hichem. La ceinture noire sera tiaretienne et mon public sera ravi. A travers votre journal, je saisis l’occasion pour présenter mes remerciements à mes parents surtout mon père qui n’est autre que le manager/ promoteur et enfin organisateur, à mon entraîneur et manager Khaled qui a déployé de gros efforts surtout en cette période, à son adjoint M. Beddiar et toute autre personne qui soutien Djamel de près ou de loin.

- Est-ce que vous avez reçu une aide financière et autre de la part des élus locaux ou de la wilaya, en cette circonstance?

- Aucune. Pourtant des correspondances leur ont été adressées, mais sans suite. Cela ne me décourage plus et Dieu merci, j’ai la chance d’avoir un père qui est à cheval et qui me soutient tant sur le plan financier que psychologique. Le plus important pour moi, c’est de revivre la soirée du 12 avril où le public de Tiaret, mes parents et mon entraîneur ont été heureux.

- Un dernier mot.

- En mon nom personnel, je remercie le staff technique qui travaille d’arrache-pied et à mes parents. Je demande au public de l’ouest algérien en général et celui de Tiaret en particulier de venir en masse pour soutenir Djamel, l’enfant de Sersou qui fera parler de lui à l’avenir.

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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