Dessertes inter-wilayas La nouvelle station de taxis de l’USTO à l’étroit

La nouvelle station de taxis interwilayas desservant les wilayas de Tiaret, Mostaganem et Relizane qui a été réceptionnée dernièrement dans le quartier de l’USTO suscite quelques réserves chez les professionnels.Le site situé au niveau du parc pour poids lourds à 600 mètres de l’ancienne station a été choisi pour abriter la nouvelle station conçue pour répondre aux doléances des exploitants de ces lignes. Celle-ci a été aménagée, clôturée et dispose des commodités exigées par la réglementation. Mais cette station demeure exiguë de l’avis de certains représentants des transporteurs, comme le souligne le secrétaire général de la section des taxis affiliée à l’UGCAA. «Nous n’avons même pas été approchés pour donner notre point de vue sur la réalisation de cette infrastructure », indique notre interlocuteur. Le transport inter-wilayas nécessitait depuis des années une station de ce type mais celle-ci demeure pas assez spacieuse pour abriter tous les chauffeurs de taxis desservant ces wilayas, ajoute-t-il. Ceci est dû au nombre important d’opérateurs exploitant les lignes de Mostaganem, Relizane et Tiaret. Outre la non concertation avec des professionnels du secteur, notre interlocuteur dénonce le fait que même les syndicats n’ont pas été conviés à la cérémonie d’inauguration de cette station alors qu’ils sont les premiers concernés par ce projet. En effet, depuis plus de dix ans après leur transfert du quartier de Zraâ vers le quartier de l’USTO, les chauffeurs de taxis assurant les dessertes des wilayas de Relizane, Tiaret, Mostaganem et certaines villes du Sud étaient livrés à eux-mêmes. L’état déplorable dans lequel se trouvait l’ancienne station de taxis laissait vraiment à désirer en l’absence d’un aménagement adéquat. Et le site ne pouvait être qualifié d’une station de taxis inter-wilayas, selon les transporteurs qui étaient contraints de travailler en hiver comme en été dans ces conditions difficiles. En plus de l’absence d’aménagement de l’assiette venait s’ajouter le manque de commodités et l’état du terrain.

K. Assia