B. KACEM
Plusieurs familles syriennes sont arrivées depuis quelques jours à Tiaret pour y rester longtemps du moment qu’ils ont trouvé en cette ville un espace de sécurité et de solidarité. Des jeunes filles venant de ce pays en flammes, mendient sur les espaces publics et vont même jusqu’à frapper aux portes des maisons. Elles se proposent même en mariage moyennant des sommes d’argent symboliques pour échapper aux rets de la prostitution et vivre sous un toit en toute sécurité, a-t-on appris. Mais la majorité de ces femmes en détresse est généralement prise en charge par des fidèles dans les mosquées et par certains citoyens qui les emmènent chez eux. Selon certaines informations circulant dans la ville, ces «réfugiées» sont venues à Tiaret sur recommandations de proches ayant séjourné ou séjournent encore dans la ville comme partout à travers la wilaya. Selon un agriculteur de la région «ces Syriens d’origine kurde sont venus dans le plateau du Sersou pour exercer le métier de puisatiers aux moyens de foreuses à percussion que les autorités ont interdites pour leur dangerosité sur les nappes phréatiques.»
23 juillet 2012
Boudali. KACEM, POLITIQUE, Voix de l-Oranie (La )