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RÉSUMÉ HISTORIQUE DU CERCLE DE TIARET

27 juillet 2012

HISTOIRE

 

L’historique du cercle de Tiaret ne saurait se renfermer exactement dans les limites de ses frontières actuelles. Ces dernières déterminées par le périmètre des tribus qui le composent actuelleinert sont conventionnelles et subordonnées à des décisions administratives qui peuvent les modifier au gré de nécessités éventuelles. C’est ainsi qu’il y a 11 ans, la commune indigène de Tiaret comportait dans son périmètre l’Aghalik du Tell, dont les onze tribus ont servi à constituer la commune mixte civile de Tiaret.

Il nous parait donc logique, pour celte étude, d’étendre à la région géographique proprement dite l’examen des principaux faits historiques dont elle a été le théâtre.

Le Sersou et les massifs montagneux qui le bornent au Sud et au Nord, font partie du Maghreb central dont l’Ouarensenis est le point culminant. Cette région très montagneuse dans sa partie Nord, est coupée par de profondes vallées, arrosées par de nombreux oueds et se prête admirablement à toutes les cultures. Elle ofîre dans sa partie Sud de vastes pâturages pour l’élevage d’innombrables troupeaux.

Il n’est donc pas étonnant que cette contrée privilégiée ait été constamment l’objet des convoitises des diirérents peuples qui tour à tour se disputèrent la possession de l’Afrique du Nord.

Les silex taillés que l’on trouve un peu partout et notamment à Bénia du Nador démontrent la présence de l’homme aux temps préhistoriques. Les dolmens, les menhirs, les pierres dites « de sacrifice » témoignent de l’existence d’une race possédant un certain degré de civilisation au moment où les Romains vinrent s’emparer du pays. Ces derniers occupèrent cette contrée et y élevèrent de nombreux ouvrages défensils dont la ville de Tiaret, probablement Tingartia fut le principal boulevard.

A l’origine ce ne fut qu’une redoute de 70 à 80 mètres de longueur sur 50 à 60 de largeur, flanquée de bastions carrés aux angles et aux portes. Puis, l’ occupation devenant plus certaine, la ville se développa au fur et à mesure de la mise en valeur des campagnes avoisinantes au point qu’une 2ème  enceinte,se greffant sur la première devint nécessaire pour abriter les défenseurs de Tlngarlia (?). II est probable que c’est vers cette époque que fut édifiée la forteresse de Bénia, située au fond d’une riche vallée du djebel Nador et dont l’objectif était de garder le pays et la voie romaine du Sud, qui se dirigeait de l’Ouest à l’Est, par les stations militaires de Numérus Syrorum(Lalla-Marnia), Pomaria (Tlemcen), Altava (Lamoricièrej, Cahors-Brencorum (Tagremaret), Bénia, Téniet-el-Hàad, etc., etc.(*).

La forteresse de Bénia avait 32 à 35 mètres de côté. Le mur d’enceinte, construit en grand appareil se terminait par une corniche fort simple, deux bastions carrés en défendaient l’entrée. Au Nord de la ligne qui va de Bénia à Téniet-el-Hàad, s’élevaient de nombreuses « Latifundia», grandes exploitations rurales, ainsi que le démontrent les nombreuses ruines que l’on rencontre encore de nos jours dans le Sersou. la vallée de l’oued Tiguiguest et les Oulad Lakred. En ce qui concerne plus spécialement le territoire de la commune indigène, aucun doute ne saurait s’élever sur sa prospérité au moment de l’occupation romaine. M. de la Blanchère, dans son voyage d’étude donne l’énumération suivante des ruines qu’il a pu visiter : AïN DzARIT, frontière des Beni-Leut, fontaine et ville.

AïN-EL Kbour (la source dos tombeaux) au Sud du djebel Ladjdar

AïN-MouTER, près de l’oued Tafi-aoua, au Sud de Ternaten; ileux ruines.

Kherbet-bent-Sarah, grandi» ville.

Ras fedj-Illah, dans le bassin supérieur île la Mina. El-Abiar,

— Aïn-Melakou,

— El OuLAnsi, dans l’ Ouest du Sersou. Beloulit, grandes ruines fort étendues au Sud des précédentes. El-Kherba, dans le voisinage du djeliel Sidi-Maliet El-Farciia,

— Aïn-Metiienan,

— Tamordjan, prés d’Aïn-Sougueur. Trézel

Remilia, deux villages à l’entrée du  Nador par le col Mairmela.

Bénia, forteresse romaine et une autre plus petite dans la même vallée

Bou-Tchicha, sur la dernière pente Sud de la montagne de ce nom ,dans la vallée inférieure du Nador. Cheghaia au débouché du massif vers  !e Sud, etc….

Aucune de ces ruines n’a été sérieusement fouillée. Elles renferment probablement des inscriptions qui pourraient être (les plus utiles à l’histoire de l’occupation romaine, mais pour se livrer à des recherches sérieuses et fructueuses, il faudrait posséder l’argent et le temps nécessaires pour un tel travail. Seul l’Etat peut l’entreprendre et en attendant qu’il s’y décide, on ne doit attendre que du hasard seul, la découverte de documents épigraphiques de quelque importance.

Un fait se dégage de cette abondance de ruines ; c’est que la colonisation romaine, plus étendue que la noire, s’était avancée vers le Sud du Sersou, avait escaladé les massifs montagneux du Nador et ne s’était arrêtée que devant les steppes des chotts. Cette colonisation et la civilisation qui en était la conséquence disparurent devant l’invasion vandale, et la région de Tiaret, comme le reste de l’Afrique du Nord, fut l’apanage des barbares venus de la Sarmatie (428-.533).

Ce fut la sanglante victoire de Tricamara qui ouvrit aux Grecs byzantins les portes de l’Ifrikia. Le roi Gélimer vaincu, dut s’enfuir devant les Grecs. Il fut poursuivi sans trêve ni relâche, pendant plus de 5 jours, par Jean l’Arménien qui fut tué fortuitement par un de ses officiers ivre. Cette mort suspendit momentanément la poursuite, et le roi vandale put atteindre le mont Pappua, dans le Nador (*). Les Grecs l’y suivirent, le cernèrent et l’obligèrent à se rendre.

Après avoir complété leur victoire par la prise de Césarée et de Ceuta, ils organisèrent le pays conquis, et c’est probablement à cette époque que, reprenant les traditions romaines, ils élevèrent la 3ème enceinte fortifiée qui défendait Tiaret.

L’occupation byzantine fut de courte durée (de 533 à 678).

Pendant cette période troublée, les persécutions religieuses reprirent avec plus de violence que jamais ; les exigences du fisc, les excursions des soldats mutinés contre leurs chefs, les révoltes des berbères, amenèrent progressivement la ruine et la désolation dans le Sersou et les pays avoisinants. La domination grecque, si éphémère, devait nécessairement s’écrouler devant le premier envahisseur qui se présenterait.

Okba, le célèbre conquérant, après avoir défait les Bysantins dans l’Est et fondé Cairouan, s’avança vers Tiaret. Tous les Berbères de la région, alliés aux Grecs, l’attendaient sous les murs de la ville. La bataille fut acharné et se termina par la défaite des Byzantins qui furent obligés d’évacuer la ville, pendant qu’Okba poursuivait ses conquêtes jusqu’à l’Océan Atlantique). (673 deJ.-C.)

Les Berbères qui avaient apporté le secours de leurs armes aux Grecs byzantins de Tiaret contre Okba-lbn-Nafé, appartenaient sans doute à la race des Maghraoua et des Beni- Ifren(*).

Les Romains, au moment de leur domination, leur avaient imposé la religion chrétienne et un certain degré d’obéissance ; ils payaient l’impôt  aux époques fixes et prenaient part à leurs expéditions militaires ; quant aux autres obligations, dit Ibn-Kaldoun, ils y montraient une résistance très vive.

Après la défaite de Tiaret, les Berbères, obligés de se réfugier dans les montagnes, furent remplacés dans le cercle militaire de Tiaret par une fraction des Louata, les Beni- Toudjin. Ces derniers, d’origine berbère, avaient dès l’invasion arabe, abjuré la religion catholique et s’étaient mis au service des Arabes envahisseurs. Pour les récompenser des services rendus à la cause musulmanne, un gouverneur arabe de Cairouan les autorisa à habiter le Sersou (*), et naturellement les montagnes du Nador. Pendant près d’un siècle, ils furent fidèles à leurs suzerains ; mais en 761, quand Abdeirahmann Ibn-Rostein fonda Tagdempt comme capitale des Kharedjistes Eibadistes, ils s’empressèrent, comme la plupart dos Berbères, d’adhérer au schime nouveau, prêché par leur puissant et redoutable voisin. Nous les voyons ensuite prendre part à toutes les guerres religieuses ou de race qui ensanglantèrent le Maghreb central à cette époque. En 947, ils apportent le concours de leurs armes à Hamid-Ibn-Yesel, gouverneur de Tiaret, qui s’était révolté contre le3ème calife Fatemide « El-Mansour ». Ce dernier étouffa la révolte, obligea son adversaire à fuir en Espagne et, tournant ses armes contre les Louata, les vainquit et les refoula dans le désert.

C’est pendant cette expédition qu’il constata la présence des djedar sur les contreforts du djebel Ladjdar et que lui fut donnée l’interprétation d’une inscription relative à une expédition de Salomon, général de Justinien contre les Berbères révoltés .

Les djedar sont au nombre de 9 et sont situés sur le territoire des Khelafa sur la limite de la commune indigène de Tiaret. Ce sont des constructions massives ayant la forme de prismes quadrangulaires surmontés d’une pyramide tronquée; vus de de loin, les djedar rappellent le Madracen et le Tombeau de la Chrétienne, mais paraissent en être de mauvaises copies. Leur forme est moins correcte et leurs dimensions plus modestes. Le plus grand a 45 mètres de coté et 34 mètres de hauteur.

- M. de la Blanchère et d’autres savants les ont visités et ont cherché à déterminer l’origine de ces monuments et leur affectation. M. Dastugne, capitaine du bureau arabe de Tiaret aurait retrouvé un fragment de l’inscription relatée par Ibn- Kaldoun et sur lequel il ne restait plus que les deux mots : Salomo et Stratégos (*).

Cette découverte semblerait justifier l’opinion de M. le Cat, qui admet la version d’Ibn-Kaldoun alors que M de la Blanchère conjecture que les djedar « sont les tombeaux d’une dynastie « indigène catholique, puissante dans la Mauritanie césarienne, « vers le V et YI siècle »(*). Quoiqu’il en soit, les Louata furent expulsés du territoire qui leur avait concédé. Ibn Kaldoun dans son histoire des Berbères donne une deuxième version de leur abandon du territoire de Tiaret.

 » Les Louata Beni-Toudjin avaient pour voisin à Mindas ( (Mendez), une tribu Zenatienne appelée les Heni-Oudjedidjen. « La vallée de Minas (la Mina) et Tehert (Tiaret) séparaient les deux peuples. Une guerre éclata entre eux à cause d’une « Femme des Oudjedidjen qui avait épousé un des Louata. Comme ceux-ci lui reprochèrent sa pauvreté, elle écrivit à  sa famille pour se plaindre d’eux. Les Oudjedidjen qui  eurent alors pour chef un nommé Einan, se concertèrent ensemble et demandèrent l’appui des Zenata qui vivaient  derrière eux; ils reçurent un corps de renfort que leur  expédia Yala ibn-Mohammed et Ifrein, pendant que d’un  autre côté, ils virent arriver à leur secours la tribu de Matmata commandée par l’émir Garana. Alors ils marchèrent tous contre les Louata et, après plusieurs conflits dans un desquels Eiman perdit la vie (*), ils expulsèrent leurs  adversaires de la partie occidentale du Seresson et les  rejetèrent dans la montagne située au midi de Teliert et qui s’appelle Gueriguera jusqu’à ce jour. Les Louata y trouvèrent « une peuplade Maghraouïène, qui, au mépris des devoirs de  l’hospitalité, rassembla ses forces et finit par les chasser du  territoire qui leur restait encore, du côté de l’Orient, à Mont Yaoud. Par suite de ces revers ils allèrent se fixer sur la Montagne appelée Derrag (Téniet el-Hàad)d’où ils étendirent  leurs établissements vers l’intérieur du Tell et jusqu’à la  montagne qui domine la ville de Mitidja (Blidah)(*). »

La fuite des Beni-Toudjin eut lieu en 947; la tribu Maghraouïème qui avait complété l’oeuvre du Kalif fatemide Mansour en leur refusant l’hospitalité fut, elle-même, chassée du territoire du cercle de Tiaret par Bologguin qui avait reçu d’El- Moëz, dernier sultan fatemide de l’Ifrikia, l’ordre de détruire la puissance des Zenata dans tout le Maghreb. En 971, 24 ans après la fuite des Beni-Toudjin, les Maghraouas s’enfuyaient vers le Maroc, où, après avoir été rejoints  ils furent taillés en pièce et dispersés (*).

Mais El Moëz ne devait pas conserver pendant longtemps sa souveraineté sur cette région. Ayant répudié la souveraineté des Fatémides et fait proclamer dans ses états la suprématie du kalife de Bagdad, le gouvernement fatémide se vengea de lui en lançant contre l’Afrique septentrionale une horde d’arabes nomades qui se répandit dans toutes les parties de ce pays en y portant le ravage et la dévastation (1054) (*)

Les arabes envahisseurs formaient quatre grandes tribus, toutes issues de Hilial-Ibn Amer, savoir: Zogliba, Hiah, El-Athbedj et Corra(*).

Ce fut diverses fractions de la première de ces tribus, les Souëid Beni-Yazid, les Beni-Ahmer, les Sahari, les Chaouïa, les Beni-Lent et les Akertna qui vinrent occuper le territoire actuel de Tiaret et chasser les derniers Berbères qui l’occupaient.

Depuis leur entrée en Afrique, ils avaient lutté contre la puissance des Zenata et donné de nombreuses preuves de fidélité et de dévouement aux adversaires des Berbères. Addonnés depuis longtemps à la vie nomade, le territoire du cercle de Tiaret leur parut propice pour une occupation définitive. Leur chef Ouenzemmar obtint d’Abou-Eïman, qui venait de s’emparer de Tleincen (1331-1332), l’autorisation de s’installer dans le Sersou et dans le pays habité précédemment par les Toudjin. Quelques années après Ouenzemmar renonça au commandement pour se retirer sur les bords de la Moulouya où il se rendit célèbre par son ardente dévotion. Il fut remplacé comme chef des tribus nomades par ses frères Abou Bekr et Mohammed (*).

Pendant que Ouenzemmar se faisait remarquer par sa sainteté sur les bords de la Moulouya, un chef Edrissite, Khaled ben Abdeikrin, après avoir étudié le coran à Tlemcen, venait habiter le djebel Amour, dans une grotte dite Terf-Sidi-Okba; puis, après s’être distingué de ses contemporains par sa foi religieuse, il alla s’installer dans le Sersou avec ses serviteurs. Ce furent ses descendants qui constituèrent plus tard les Oulad Sidi-Khaled et servirent de souche à l’ensemble de la confédération des Harrar(*).

——————————————————————————————————————————————

(*) Géographie comparée de pariie de la Mauritanie césarienne par le commandant Demaegh,

(*) D’aprés une inscriplion rupestre déchiffrée par M. Papier, le mont Pappua de Procope serait un des sommets du Nador, et non l’Edough près de Bone. ainsi qu’on l’a cru, jusqu’à la découverte de l’inscription. — Histoire de l’Algérie, par E. Cat, tome 1, page l’25.

(*) M. de la Blanchére n’admet pas que les Grecs  byzantins aient poussé leur domination jusqu’à Tiaret. Nous pensons que les textes arabes sont suffisamment formels pour croire à cette ocupation. En-Noveiri, Ibn-EI-Atbin, Ibn-Kaldoun, sont unanimes sur ce point. Les deux premiers citent textuellement les Grecs comme chefs de la région du Sersou. Ces chefs devaient même être très puissants, puisque d’après En-Novelri, Okba, sentant le péril où se trouvait son armée par suite de l’importance des forces qui lui étaient opposées, crut devoir haranguer ses troupes avant d’engager la bataille. Il n’en eut pas été de même s’il n’avait eu devant lui qu’un rassemblement d’anciens colons romains mal armés et sans cohésion. Il est cependant utile de faire remarquer que le terme « Nador » est fréquemment employé par les indigènes, et que plusieurs montagnes de l’Algérie portent ce nom.

(*) Ibn-Kaldoun,tome 1 I, pafce ^Sî.
(*) lbn-l\aldoun, tome I, page liiH.
(*) Iljn-Kaldoun, tome I, pages ’234, Si et lui.

(*) « Je suis Soleiman le Serdéghos, les habitants de cette ville s’étant « révoltés, le roi m’envoya contre eux et Dieu m’ayant permis de les « vaincre, j’ai fait élever ce monument pour éterniser mon souvenir ». Ibn-Ivaldoun, tome I, page 241.

(*) Géographie comparée du commandant Demaeght, p 80.

(*) Dans sa discussion sur les djedar, M. de la Blanchère, cite l’opinion de MM. Desjardins, Deloche et Bavet qui trouvent que l’ornementation des Djedar. ressemble beaucoup à l’art barbare des bords du Danube. Si à l’appui de cette ressemblance; on admet comme exacte l’identification du Nador avec le mont Pappua où se réfugia Gélimer, où est autorisé à penser que les djedar sont très probablement les sépultures des rois Vandales.

(1) Enan fut tué près de Mellakou, actuellement Palat, l’un des centres de la commune mixte de Tiaret.

(2) Ibn-Kaldoun, tome I, p 235.

(.*) IBn-Kaldoun. tome III, p. 265

(*) Introduction à Ibn-Khaldoun, tome I, p. 24.
(*) Ibn Khaldoun, tome I, p.38
(*) Ibn-Khadoun, tome I, p.100.
(*) La Kouba  où fut enterré l’ancêtre des Oulad Sidi-Khaaled se trouve à Taourzout au Sud de Frendah

Source  Société de géographie et d’archéologie de la province d’Oran fondé en 1878

Bulletin TOME XXII- — 1902

Copyright Sersou info

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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13 Réponses à “RÉSUMÉ HISTORIQUE DU CERCLE DE TIARET”

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    La région dite « Touafez »
    Kasmi Abdelhadi université Ibn khaldoun Tiaret
    Email :abdelhadikasmi@yahoo.fr

    L’appellation « Touafez « est donné aux habitants de la zone géographique dénomée « Touafez » qui représente un regroupement de population connu des habitants de la région sous le vocable de « douar » et son pluriel « dawawir » , le vocable douar veut dire « habiter autour d’un repère ».
    En réalité les « Touafez » forment un ensemble de douars distincts au nombre de cinq douars(05) et qui répondent tous à une seule et meme appelation « douar Touafez » ou Touafez tout simplement et Tafzi pour une seule personne , cette entité géographique est rattachée administrativement à la commune de « Sebt » dans la daira de « Meghila » dans la wilaya de Tiaret.
    Le mot Touafez est du à la présence dans plusieurs endroits de la zone de roches gréseuses , sabloneuses dures de couleur jaunatre à brunatre dites « tafza » utilisées de nos jours souvent dans des mélanges de mortier à béton .
    Géographiquement le douar Touafez se trouve dans l’extreme Nord de la commune de Sebt et par conséquent dans l’extreme Nord de la wilaya de Tiaret.

    la commune de Sebt est limitée au Nord par les communes de « Melaab » et de « Sidi Antri »toutes les deux dans la wilaya de « Tissemsilt » , au Sud , elle est limitée par la commune de « oued Lili » , par l’Ouest elle est limitée par les communes de Melaab et « Tidda » et du coté Est elle est limitée par la commune de « Meghila ».
    L’activité de la majeure partie de la population des Touafez est l’agriculture de montagnes associée à l’élevage de bétail( bovin, ovin, caprin , et équin… ) ainsi que l’apiculture et beaucoup d’entre eux dans le passé pas très loin fabriquaient traditionnellement la poudre pour fusil à canon utilisée dans les differentes festivités ainsi que dans la chasse .
    Le fait remarquable aussi c’est le grand nombre de vergers et de potagers ou chaque famille des Touafez avait son jardin privé qui produisait surtout beaucoup de figues , des raisins , des grenadines, des amandes des poires et bien d’autres fruits et légumes , on trouve aussi l’apiculture qui produit differentes sortes de miel de montagnes en plus de la céréaliculture comme appoint et dans l’extensive ( blé et orge).
    Le douar des Touafez est considéré comme une zone stratégique dans l’espace de la wilaya de Tiaret puisque elle a pris cette importance depuis l’antiquité comme en témoignent les ruines et vestiges trouvés dans la région, notamment les ruines et vestiges Romains , qui rappellent la presence des légions romaines qui controlaient à partir de cette zone et bien d’autres dans la région Nord de Tiaret les routes commerciales à cette époque , ces vestiges et ruines demeurent inexplorées comme dans toute la region , nous citons parmis ces vestiges le lieu dit « Kherba » le lieu dit « Ras ksar » le lieu dit « Ain Soltane « dans la commune de Sebt, le lieu dit « Kherbat El Guettar » et « Kherbat Ziayna » dans la commune de Meghila ainsi que « Kherbat Ouled Bouziane » dans la commune de Dahmouni, l’ensemble de ces ruines sont inclus dans l’espace geographique du royaume de Columnata.
    .
    L’importance de cette région ont été confirmée au cours des périodes historiques consécutives et particulierement pendant la période coloniale française quand l’Emir Abdelkader en fait du douar Touafez une base arrière pour la logistique et la mobilisation du moment ou son armée prenait le gros de son effectif des enfants des differentes tribus de la région , comme les « Kraiches » formait une armée de 200 cavaliers et 400fantassins commandé par un enfant des Touafez « Ould Kaddour Laama ».
    L’Emir disposait aussi d’un poste de commandement dans la zone appelée par les habitants « El guitoune » ou « guitoune el Emir » ou « Rokbet el guitoune ».
    L’emir disposait aussi parmis les Touafez d’ateliers de fabrication de munitions et particulièrement la poudre pour fusil à canon , connu dans plusieurs régions de l’Algérie sous la nomination de « baroud Tafzi » ou poudre des Touafez, qui était la la spécialité des femmes des Touafez et la fièreté de leurs hommes .

    Pendant la guerre de libération nationale , le front et l’armée nationale de libération n‘ont pas trouvé de substitut que de faire de la zone des Touafez une base principale puisque elle prolonge en pronfondeur la zone de « Matmata » qui était une plaque tournante pour la révolution notamment dans la« la zone 07 de la wilaya 05 » historique.

    La zone des Touafez était considérée comme zone de liaison entre la wilaya 05 historique et la wilaya 04 historique , c’était une zone de retrait et de relance pour les Moujahidines de l’armée nationale de libération puisque elle se trouvait dans les piémonts sud du majestueux « Ouarchenis » avec son relief difficile.

    Le douar Touafez est constitué de 05 sous douars
    1- Douar « Soualem » composé des familles dont les noms sont les suivants :
    ( Abdi, Belhouari, Kessar, Tahri, Gandoula, Rahmouni, Aourai, Kacem, Kasmi, Belkacem, Berrabeh, Boumezough, Benhalima, Bettah..) ;
    2- Douar « Aouisset » composé des familles dont les noms sont les suivants :
    ( Abed, Benabed, Haddou, Hadidi, Tafzi, Othmani, Gheribi, Bensouna, Taibi, Bettayeb, Belhouari..) ;
    3-Douar «Bekhayet » composé des familles dont les noms sont les suivants :
    ( Romane, Melouah, Belhouari, Djemaa, zabour, adjir, Boujeroua, Bouhara, Maiziz, Asli..) ;
    4-Douar « ouled Si Yahia » composé des familles dont les noms sont les suivants :
    ( Demni, Boujenane, Guitoune,Brahim, Nadhor, Zarfi, Karbaa, Fergani, Othmani..) ;
    5- Douar « Merarcha » composé des familles dont les noms sont les suivants :
    ( Affane , Zagai, Mellah, Bourbia, Kamoune, Khendek-Youcef, Kabr-Ajouz, Ras-Ghanem, Okabi, Djawid, Ayache..).
    .

    Si nous examinons la situation géographique du douar Touafez , nous allons nous rendre compte qu’il est stratégique par excellence , et s’il a été choisit pour etre colonisé par les premiers Touafez n’est pas fortuit mais il répondait à des besoins et des critères indispensables pour la perrenité de la vie des populations et surtout la nourriture et la sécurité.

    Ainsi nous constatons que le site est sécurisé , puisque le douar est un espace géographique barricadé naturellement par des barrières naturelles de telle sorte qu’il est très difficille de le prendre et qu’on peut le défendre facilement contre toute invasion et avec peu d’hommes possible.
    Les defenses naturelles de ce site sont similaires aux defenses ou remparts des anciennes villes arabo-islamiques , puisque ces villes se trouvaient à l’interieur de remparts et qu’on ne pouvait les penetraient qu’à travers des grandes portes se fermant d’une manière maitrisée .

    Aussi le douar Touafez est entouré de toute part par une chaine de monticules et de montagnes avec des escarpements faisant barrières et à travers lesquels nous trouvons des ouvertures naturelles au nombre de cinq appélés par les habitants portes ou « Abwab » , « Bab » pour designer une seule porte.
    Ces portes naturelles peuvent permettre l’accés à l’interieur du douar à un groupe de cavaliers , sinon l’acces devient presque impossible par d’autres endroits du site montagneux.
    ..
    Les portes ou les entrées du douar ou Bab sont au nombre de cinq(05) :
    1- « Bab Mahdjoub » coté Nord ;
    2- « Bab Ain Izar » du coté Sud-Est ;
    3- « Bab Marzouka » du coté Ouest ;
    4- « Bab Lakhdar » du coté Nord-Ouest.
    5- « Bouib » ce vocable est le diminutif du vocable Bab , il est appelé ainsi parcequ’il est peu utilisé par rapport aux autres portes et se trouve du coté Sud , et on peut y accéder à travers la vallée ou le cours d’eau appelé « Oued Melh ».

    L’observateur de ce site et de son fonctionnement ainsi que l’assimillation des ouvertures naturelles à des portes et leurs appellations Bab , laisse supposer que les premiers fondateurs de ce site qui contenait le regroupement de population des Touafez , ce regroupement qui s’est imposé dans la région en developant un mode de vie qui a surmonter le temps jusqu’à nos jours, sont connus de la population locale comme étant des « saints » savants , des educateurs réformateurs et des chefs religieux connus dans la région sous l’appelation « Rijal Allah ou Salihines » , on peut citer parmis eux ceux qui concernent les Touafez ( Sidi Abdelhadi, Sidi Houari, Sidi Boumediene , Sidi Ali Boumediene, Sidi Ahmed Rha, Sidi Yahia..) , ces hommes étaient contemporains et ont vécu pendant la période allant à partir de la deuxième moitié du 16ème siècle et ont reussi à encadrer la vie socio-culturelle et cultuelle dans la region.
    Notons que cette période de vie de ces saints patrons des lieux des Touafez coincident avec les arrivées successives des vagues d’émigrants refugiés andalous au maghreb à partir des débuts et jusqu’à la fin du 16ème siècle…

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