Soug N’ssa -Guerre et …Mariage Farida T.

Selon un journal arabophone en ligne, un mariage collectif aurait été célébré à Tiaret juste avant le Ramadhan où des Syriennes réfugiées en Algérie à cause de la guerre civile qui sévit dans leur pays ont fini par épouser des Algériens..
Selon un journal arabophone en ligne, un mariage collectif aurait été célébré à Tiaret juste avant le Ramadhan où des Syriennes réfugiées en Algérie à cause de la guerre civile qui sévit dans leur pays ont fini par épouser des Algériens. C’est vrai que pour être franc et honnête, ces mariages arrangés et en gros, ça peut convenir aux deux parties: la dote est moindre pour les hommes, et pour les Syriennes débarquées ici en catastrophe, ça demeure une alternative plus respectable que la prostitution. Qu’allaient-elles devenir ces pauvres jeunes filles? Avec le chômage dont souffrent déjà les Algériens, même les plus diplômées auraient eu du mal à trouver du travail. Et combien même, faut-il encore qu’elles régularisent leur situation de résidence. La vie ne doit pas être facile pour elles, c’est évident. D’un autre côté, quand on a subi notre guerre civile à nous, dans les années 90, on n’est parti embêter personne, nous. Oui, c’est vrai, si on compte le nombre d’hommes morts pendant la guerre d’Algérie, puis, Octobre 88, les «évènements de la décennie noire » dans les deux camps, en plus de ceux qui meurent chaque jour sur les routes, puisqu’il paraît qu’on est classés les premiers parmi les pays arabes sur la liste morbide des accidents de circulation, dans les chantiers où ils travaillent, en plus de ceux qui se noient en mer en voulant fuir la terre, ceux qui sont mortnés et ceux qui meurent de mort naturelle, il ne va pas rester beaucoup d’hommes candidats au mariage chez nous…Peut-on se réjouir de mariage célébré dans de telles conditions? Oui, quand on est un homme et Algérien de surcroît, c’est la belle affaire: Une belle Syrienne sortie d’un des feuilletons, c’est exotique et en plus ça ne coûte pas cher. D’ailleurs, avec la Syrie les nôtres n’ont jamais fait d’aussi belles affaires…Dans l’absolu, vu sous un angle humanitaire, c’est une bonne chose qui va dans l’ordre des choses et de l’Histoire des Peuples. Mais, vu sous un angle typiquement féminin, qui plus est algérien, la solidarité avec le peuple Syrien a des limites. D’accord pour les accueillir dignement, les nourrir, les soigner, leur permettre l’accès à l’enseignement… mais, pas d’accord pour nos hommes, à moins que la crise en Grèce pousse les Mâles à un exode aussi massif… Ce n’est pas pour être méchantes, mais, la solidarité avec le peuple syrien a des limites tout de même!!!