La wilaya bientôt raccordée au complexe MAO

D’autre part, le wali de Mascara a annoncé le lancement d’une étude d’acheminement d’eau potable de la wilaya de Tiaret au profit des habitants de 15 communes du sudest de la wilaya de Mascara avec une moyenne de 72.000 m³/jour tout en assurant le raccordement au nouveau réseau MAO..
Les travaux de raccordement de la wilaya de Mascara au complexe Mostaganem-Arzew-Oran (MAO) pour l’approvisionnement en eau potable ont été lancés récemment, a-t-on appris du directeur des ressources en eau. Le même responsable a indiqué, lors d’une conférence de presse animée par le wali de Mascara, qu’une enveloppe de 500 millions de dinars a été allouée dans une première phase pour la réalisation d’un réseau de conduites d’une longueur de 227 kilomètres à partir du grand réservoir de «Araba» à Mostaganem pour desservir les 11 communes de la wilaya de Mascara concernées par ce projet. Sitôt matérialisé ce projet, il est prévu d’amener 122.000 m³ d’eau potable quotidiennement vers les villes de Mohammedia, Sig et Mascara et huit (8) communes situées sur ce couloir, dans la perspective de résoudre le problème d’approvisionnement des populations locales en AEP et de réserver les eaux superficielle destinées actuellement à l’AEP pour l’irrigation. Le coût global de ce projet est évalué à 8,6 milliards de dinars. D’autre part, le wali de Mascara a annoncé le lancement d’une étude d’acheminement d’eau potable de la wilaya de Tiaret au profit des habitants de 15 communes du sudest de la wilaya de Mascara avec une moyenne de 72.000 m³/jour tout en assurant le raccordement au nouveau réseau MAO. En marge de cette rencontre, le directeur des ressources en eau de la wilaya a indiqué que six agriculteurs de la commune de Mohammadia ont été présentés à la justice pour détournement des eaux de la station d’épuration des eaux usées. Selon la même source, six moteurs hydriques et des canalisations en plastique ont été saisis chez des personnes qui les utilisaient pour le pompage d’eau de la station de traitement d’une manière illégale, pour irriguer leurs terres sachant que ces eaux n’étaient pas encore épurées. Des procès verbaux ont été dressés par la Police des eaux et transmis au tribunal de Mohammadia