La contestation sociale a repris depuis ces derniers jours. La protesta porte essentiellement sur l’emploi et le logement.
A Dahmouni, une localité de la wilaya de Tiaret, plusieurs familles ont érigé des tentes à proximité du stade communal pour protester contre leur exclusion dans l’attribution de logements sociaux.
Un mode de protestation pacifique qui risque de faire tâche d’huile en ce sens qu’il tranche avec les anciennes méthodes consistant à couper des routes et fermer les sièges des APC et des daïras.
A Khenchela, des citoyens se sont rassemblés devant le siège de la wilaya pour dénoncer le mépris affiché à leur encontre par les autorités locales dont le wali. Ils ont crié «Non au mépris» et appelé à intensifier la protesta jusqu’à obtenir ce qui leur revient de droit. Ils revendiquent, eux aussi, des logements sociaux.
Au sud, plus précisément dans la wilaya pétrolière de Ouargla, c’est la récurrente revendication de l’emploi qui refait surface et pour la énième fois.
Près de 600 jeunes ont manifesté, depuis mercredi dernier, devant le siège de la wilaya et ont appelé le président Bouteflika et le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, à intervenir pour mettre un terme au problème du chômage dans la région. Parmi les revendications des ces jeunes manifestants, figure une pour le moins anodine: le licenciement du directeur régional de l’Agence nationale de l’emploi (Anem).
C’est la première fois qu’une pareille manifestation se déroule à Ouargla où les jeunes souffrent du chômage. Cette information a été confirmée par des journaux on-line par Hassasse Mahfoud, membre du Bureau de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (Laddh).
«Ce responsable était en train de régler les dossiers relatifs à l’emploi de manière transparente; on a été surpris d’apprendre son licenciement et son remplacement par un autre qui n’a pas les compétences nécessaires», affirme M.Hassasse.
«La date de sa révocation coïncide avec la distribution d’un important quota de postes dans des sociétés pétrolières, ce qui suscite de nombreuses questions concernant ce dossier», ajoute-t-il.
TIARET, OUARGLA ET KHENCHELA La protesta sociale reprend
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9 septembre 2012
DAHMOUNI, Expression (L'), LOGEMENTS