B. KACEM
Mohamed Bouzekri est entrainement le plus comblé, non pour avoir réussi à mettre sur rail une équipe, mais pour les résultats enregistrés devant des clubs bien nantis. Pour comprendre ce qui se passe dans la tête d’un entraîneur satisfait, on est allé fouiller dans son coeur.
- C’est un véritable challenge, réussir d’un coup trois rencontres.
- Evidemment, il faut tenter tous les coups et continuer à voir plus clair, pour comprendre que tout est possible.
- Trois rencontres, trois victoires, c’est un exploit que je sache?
- Il faut comprendre une chose dans le football, le travail en profondeur, la discipline et le courage, apportent des victoires. Et ces victoires successives enregistrées sont le résultat du travail et de l’ambiance régnante.
- Vous voulez dire que seul le travail est payant et pas autre chose?
- Absolument, seul un travail bien fait par tous les acteurs fait que tout marche bien, et ce n’est pas de la fiction, la réalité est là, pour le confirmer.
- Donc pour vous, le football n’est pas une science exacte? -
Je le confirme, dans le jeu à onze, il faut inclure toutes les probabilités possibles pour faire un match et gérer tout un environnement.
- Revenons aux moyens financiers et matériels dont dispose votre club.
- La finance et les moyens matériels sont les atouts majeurs pour conduire une équipe et asseoir de la stabilité dans les rangs, de ce côté, les dirigeants font de leur mieux pour garder une certaine stabilité et conduire le club sur une bonne trajectoire.
- Donc vous êtes à l’aise?
- Je dirai oui, le président Louz Cheikh est quelqu’un qui ne lésine pas sur les moyens pour tenir en vie une équipe qui marche bien, la preuve est là.
- Votre équipe occupe une bonne place sur le podium, que d’autres, plus nanties n’ont pas atteint? – Sur le papier pour certains, c’est une équipe qui n’allait pas faire grand feu, et voilà qu’elle domine le championnat dans lequel les Ouled Nail, Ain Defla, Tissemsilt, Sougueur, Hydra et Beni Thour et bien d’autres ont été dans les pronostics favorables.
- Vous êtes en transhumance perpétuelle.
- Nos mouvements sur un autre stade, celui de Sougueur précisément, sont un handicap pour les jeunes et pour les supporters, il faudrait que les pouvoirs publics se penchent sur la question de la pose du tartan. – Un dernier mot. – Je vous remercie pour l’intérêt que porte la Voix de l’Oranie à l’endroit du sport de masse et de la promotion des jeunes. Encore une fois merci.
28 octobre 2012
Boudali. KACEM, DAHMOUNI, sport, Voix de l-Oranie (La )