APC DE TIARET
Les confusions qui perdurent au sein de l’APC de Tiaret depuis plusieurs mois ne semblent pas trouver leur épilogue. Pour rappel, cette institution est vacante d’une assemblée élue depuis trois ans, quand le maire et certains de ses co-élus ainsi que d’autres cadres ont été éclaboussés par un sale épisode qui les a menés en prison. Aujourd’hui, c’est la section syndicale affiliée à l’UGTA qui sort de sa réserve pour rendre publique une déclaration dans laquelle elle dénonce une série de promesses jamais honorées par les responsables concernés. En effet, dans ce document, dont une copie est remise à notre bureau, il est fait état d’une situation affligeante vécue par certaines catégories d’employés, notamment les agents d’entretien, les agents de sécurité et ceux du service de l’état civil. « Les responsables concernés ont pour seul et unique souci de se pencher sur des privilèges individuels et ce, au détriment des travailleurs cités », est-il souligné dans le même document qui est adressé aux autorités compétentes de la wilaya. Ainsi, est-il ajouté, une telle situation engendre la démoralisation et la déchéance de ces postes distingués dans l’imaginaire collectif comme l’incarnation parabolique du service public. Dès lors, une série de doléances portant sur l’amélioration socioprofessionnelle des catégories nommées est soumise aux responsables en charge des affaires de cette APC qui est dépourvue d’une assemblée élue depuis trois bonnes années. Par ailleurs, un ultimatum de 15 jours, à compter du 26 juillet, date de la signature du communiqué, est donné aux responsables concernés pour apporter des agencements à cette situation pour le moins chaotique. Faute de quoi, les représentants des travailleurs brandissent la menace de recourir à un mouvement de débrayage.
M. Zouaoui
Mardi 31 juillet 2012



















































2 novembre 2012
ASSEMBLEES, Courrier d'Algérie, M. Zouaoui, Tiaret