LA MISERE ATROCE DE DOUNIA A TIARET :LA MISERE ATROCE DE DOUNIA A TIARET

Eternellement locataire de quartier en quartier, à Tiaret, Mahouz Dounia, âgée de près de 50 ans, abandonnée plusieurs années, lui laissant la charge de cinq enfants dont l’ainée est une handicapée mentale à 100%, âgée de 27 ans en soulignant que la pension reçue par cette handicapé couvre les frais de location d’un kiosque de 25 m2 à la cité « Zaâroura ». Ce kiosque actuellement abrite Dounia et sa petite famille, qui se heurtent à une misère atroce, les ruissellements des eaux de pluie nourrissent les peines de Dounia. Menaouer  son enfant âgé de 19 ans, n’a pu suivre sa scolarité, faute de moyens. Khaled, âgé de 24 ans, s’est retrouvé S.D.F à Alger où il mène une vie inhumaine. Fatiha âgée de 22 ans est proie au chômage et otage à une déperdition et un dysfonctionnement de repères… elle nous dira qu’elle n’a aucune raison de vivre. A l’intérieur du kiosque, c’est le vrai visage d’une vie inhumaine. Les odeurs se confondent, juste un mètre entre les toilettes et les ustensiles de cuisine. Faute d’extrait de divorce, elle n’a pu se permettre la documentation pour le dépôt de dossier  en vue de l’obtention d’un logement social. Mme Mahouz Dounia, larmes aux yeux, trouve des difficultés à  nous raconter ses peines… Elle travaille chez des femmes qui la sollicitent pour la confection du Couscous ou bien le lavage des vêtements, et aussi pour la vaisselle et la ménage des foyers… Son regard évoque la tristesse, la joie pour elle c’est une chimère. Le manque de tendresse chez les enfants enfonce le sentiment d’abandon… Qui sauvera Dounia des griffes de la misère ?!

Abdelkader Berrebiha

Samedi 3 Novembre 2012

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