Lors du meeting électoral abrité, hier, par la salle omnisports Belarbi de Tiaret, le secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia, a entamé son discours par un hommage aux victimes de la Tragédie nationale, aux patriotes, aux gardes communaux et aux membres des délégations exécutives communales. Par cette déclaration, il s’est dit navré d’avoir pris le risque de toucher certaines sensibilités (faisant allusion aux familles des terroristes), tout en étant clément à ces «frères ennemis» qui ont été induits en erreur par ceux qui prétendaient offrir à la population un «visa» pour le Paradis. «Le 29 novembre prochain ne sera pas un début de la démocratie en Algérie, mais juste une continuité et un affermissement d’un cadre meilleur», a-t-il affirmé, en exprimant les ambitions fondamentales de son parti en perspective des prochaines joutes locales. «Nous nous sommes engagés dans ces joutes avec des hommes et des idées », dira-t-il, en saluant les candidats des autres formations en course à Tiaret. Faisant revisiter l’histoire de Tiaret, ce dernier n’a pas omis de ressusciter les figures emblématiques qui ont fait l’honneur de cette région, en allant de l’anthropologue Ibn Khaldoun au Zaïm Kaïd Ahmed, en passant par le chahid Ali Maâchi et ses compagnons de guerre. Prenant langue, beaucoup plus d’un membre du gouvernement que d’un chef de parti, Ouyahia a fait, au passage, la rétrospective sur les réalisations enregistrées à travers les divers programmes de développement, à savoir ceux relatifs aux logements, à l’alimentation en gaz naturel, aux ressources hydriques… Poursuivant son discours, Ouyahia a saisi l’opportunité pour mettre à nu le mal qui continue à gangrener l’administration, où la bureaucratie bat son plein, illustrant ses propos par les lenteurs dans la délivrance des documents ou encore des imprimés officiels, dont les extraits de naissance, qui se vendent actuellement alors que l’État les fournit gratuitement aux citoyens», s’indignera-t-il. Le secrétaire général du RND devait, néanmoins, rappeler que Tiaret, au même titre que les autres wilayas du pays, n’a pas échappé aux affres du terrorisme : «Souvenez-vous ce qui s’est passé à Sidi-Bakhti, Mechrâ-Sfa ou encore à Sougueur, pour ne citer que ces localités, où des innocents ont payé de leur vie. Aujourd’hui, et grâce au rôle des services de sécurité, tous corps confondus, que je salue, au passage, mais aussi à la Charte sur la réconciliation nationale, préconisée par Abdelaziz Bouteflika -el hamdoulillah- l’Algérie s’est remise sur pieds. Ne voyez-vous pas que sans la paix, rien ne se concrétise ? Faites le constat, vous-mêmes, et prenez comme paramètres ce qui a été réalisé durant les deux mandats de Bouteflika au niveau de tous les secteurs. Abordant le sujet des élections, Ouyahia devait déclarer, par ailleurs, que «personnellement, je n’ai peur ni du boycott ni de l’abstention, mais de ceux qui comptent sur autrui le jour «J». À ce titre, il dira : «Mobilisez les gens pour aller, euxmêmes, dire leur mot et donner une leçon aux partisans du boycott.» M. Zouaoui
OUYAHIA À TIARET Les élus locaux doivent être proches de la population
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8 novembre 2012
Courrier d'Algérie, M. Zouaoui, MECHRAA SFAA, POLITIQUE, Sidi Bakhti, Sougueur, Tiaret