B. KACEM
Comme prévu le club de Dahmouni vient de subir la débâcle devant les Chélifiens de Sandjas pour avoir été trop naïfs dans la gestion de la dernière étape du championnat Inter-régions. Sur un score fleuve de quatre buts contre un, les poulains de Bouzekri viennent de connaitre la sanction la plus sévère, déjouant tous les pronostics jusque-là établis en faveur de Dahmouni. En effet, le faux pas n’est en fait que la résultante de la démission des pourvoyeurs de fonds et des pouvoirs publics, qui viennent de se tenir à l’écart du club sans aucun avertissement au préalable. Pourtant inscrit sur les registres des clubs ayant toutes les capacités footballistiques de jouer les premiers rôles devant les plus nantis, mais force et de constater que le jeu à onze ne se gère pas avec les moyens du bord, clament haut les supporters. Avec ce carton de début d’année, l’ESBD vient de se faire une idée sur la problématique du manque de fonds et de soutien matériel qui seraient selon les spécialistes des éléments déterminants dans la gestion du football. Un accident de parcours, un faux pas, une action volontaire ou simplement un avertissement aux pouvoirs publics les impliquant directement dans la prise en charge d’un ensemble de jeunes qui marche sous le label de la collectivité. Les prochains jours confirmeront toute la thèse.
5 janvier 2013
Boudali. KACEM, DAHMOUNI, ECHO D-Oran, sport, Voix de l-Oranie (La )