TIARET : Débrayage à la maison de la culture
Etant un espace de communication entre les arts tous azimuts où l’expression artistique devrait être le reflet de la culturalité de la région, la maison de la culture est devenue par un « abracadabra » une « SARL » d’intérêt pécuniaire et loin de rayonner le produit culturel qui est un fondement civilisationnel , la maison de la culture se fond dans un rempart d’incertitude et le dernier « bouillonnement » qui s’est illustré par un sit-in des employés n’en est que le premier signal d’une déchirure qui porte des séquelles profondes dans le concept de culture dans la région ….
Ceci dit, la contestation des employés a dépassé les responsables au niveau de la wilaya, puisque l’affiche fixée à la porte du siège de la maison de la culture est claire « Nous revendiquons une enquête ministérielle » et avoisinant cette banderole, une autre sur laquelle est écrit « Rana fi idhrab ». Un responsable au niveau de la maison de la culture nous dira que le mobile de ce sit-in serait le dépassement du directeur qui aurait délégué une personne sans aviser le wali et que la procédure de délégation n’est pas conforme aux lois, à cela s’ajoute ses menaces à l’adresse des employés qui sont en grève avec un nombre dépassant la moitié soit 75% ont observé la grève. L’affectation de M.M.A est une pure violation de l’instruction ministérielle de juin 2012, et beaucoup de dépassements que seule une commission ministérielle serait capable de les dénuer !!!., et de son côte M. Fenni Benabdallah, directeur de la maison de la culture que nous avons joint le 9 janvier 2013, dans son bureau nous dira : « Je suis un homme de loi, et je suis témoin que la personne, que les grévistes veulent son départ est un grand homme de surcroît diplômé, et je suis fier de son sens d’érudition, c’est un issu de l’institut des sciences politiques. Que le ministère dépêche une commission d’enquête. J’ai trouvé la maison de la culture dans un état lamentable. Quelques 30 chiens errants ont trouvé refuge, et j’ai bâti un sillage qui nous a couté 300 millions de centimes. J’ai été installé le 09/10/2011. Les employés étaient sans salaires. J’ai réglé ce problème. J’ai ouvert tous les ateliers et les adhérents dépassent 250 avec un versement de cotisation de 600,00 DA. J’ai acheté une voiture et une autre est en cours d’achat. Je connais les vrais manipulateurs qui veulent ma déstabilisation. Conclut M.Fenni, et selon des indiscrétions une personne influente au niveau de la culture de la wilaya de Tissemsilt veut arracher le poste de directeur de la maison de la culture de Tiaret en usant de toutes les opportunités apprend on auprès d’une source proche du dossier dont l’enquête suit son cours. Nous y reviendrons.
À propos de Artisan de l'ombre
Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie
Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme .
Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali …
Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère .
Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains.
Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui
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18 janvier 2013
Abdelkader.Berrebiha, Culture, REFLEXION, Tiaret