le 18.02.13 | 14h25
Plusieurs dizaines de personnes perdent la vie chaque année à cause de l’inhalation du monoxyde de carbone, notamment durant la période hivernale puisque le gaz demeure l’unique moyen réchauffement pour une grande partir des familles algériennes.
Hier, dimanche en début de soirée, sept personnes ont périt dans les wilayas d’Annaba et Tiaret, après avoir accidentellement inhalé du monoxyde de carbone, a fait savoir la protection civile. Ainsi, le nombre de morts depuis le début de l’année, soit en moins de deux mois, s’élève à 39.
Les campagnes de sensibilisation qui se succèdent durant chaque nouvel hiver n’ont visiblement pas réussi à freiner la mort par asphyxie par inhalation du monoxyde de carbone.
Chaque année, des dizaines de personnes perdent la vie en Algérie et des dégâts matériels considérables sont recensés. Pour les seuls dix premiers mois de l’année 2012, quelque 151 personnes sont décédées par asphyxie au gaz de combustion en Algérie.
Ce chiffre s’approche du bilan 2011 (187 décès), selon la protection civile algérienne qui impute ces décès à la mauvaise ventilation et à la non-conformité des équipements de chauffage. En effet, achetés, très souvent, dans l’informel ces équipements sont loin de répondre aux normes appropriées.
Même si les produits électroménagers ne viennent qu’en bas de l’échelle des marchandises saisies par les douanes, le danger qu’ils représentent est énorme. De plus, des quantités, que l’on juge considérable, ont dû échapper aux services de douanes pour être écoulé sur le marché à des prix alléchants. Avides de gain facile, des commerçants mettent en vente des marchandises dont la qualité laisse désirer. Sur l’ensemble des produits saisies en 2011, seuls 12% relève de l’électroménager.
Bien entendu, même l’entretien de ces équipements, trop de fois confié à des bricoleurs, est derrière certains accidents mortels.
Mina Adel
© El Watan
19 février 2013
ACCIDENTS, EL WATAN