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Après des années de crise Oran future wilaya exportatrice d’eau potable

1 mars 2013

ECHO D-Oran, Energie -Eau

Il y une dizaine d’années, dans la wilaya d’Oran, l’eau potable était rare, si rare que ce produit vital était distribué avec parcimonie à travers la quasi-totalité des communes. Les citoyens de cette partie du pays qui a été la plus frappée par la sécheresse, particulièrement durant la fin des années 1970 et au début de la décennie 1980, qui avaient subi de plein fouet cette «crise», s’étaient même résignés à consommer une eau saumâtre à la limite de la potabilité puisée dans de rares forages encore en activité.La crise a atteint son summum à la fin des années 1980 au grand bonheur d’une nouvelle catégorie de commerçants qui ont fait de ce produit un créneau fort rentable. Les colporteurs d’eau, puisque c’est d’eux qu’il s’agit, avaient proliféré durant cette période à telle enseigne qu’ils étaient, aux yeux des ménagères oranaises incontournables, au même titre que l’épicier ou le boulanger du coin. A cette période et jusqu’à la moitié des années 2.000, pour l’Oranais, acheter de l’eau que les colporteurs se chargeaient de ramener, dans un premier temps du barrage de Chorfa, avant d’explorer un autre «filon» à savoir, la nappe phréatique de Misserghine, était devenu un geste qui s’était fortement incrusté dans ces pratiques marchandes. La rareté de l’eau a duré presque deux longues décennies jusqu’au jour où les pouvoirs publics ont décidé de prendre le taureau par les cornes et régler définitivement ce problème, en ressuscitant un vieux projet en souffrance depuis près de 30 ans. Le projet en question, qui dormait dans le tiroir du ministère de tutelle (Hydraulique) porte sur le dessalement de l’eau de mer pour la concrétisation d’une usine qui a été réalisée dans la localité de Mers El Hadjadj, à laquelle s’est ajoutée, par la suite, une autre relative à la déminéralisation des eaux enfouies dans les entrailles de la localité de Brédah (Misserghine). Parallèlement à ces deux projets réceptionnés, rappelle-t-on, à partir des années 2.000, le mégaprojet du M.A.O a été lancé (Mostaganem-Arzew– Oran) qui consistait, ni plus ni moins, à acheminer ce liquide vital à partir de la lointaine Chlef –sur plus de 200 kilomètres, vers la capitale de l’Ouest en passant par la wilaya de Mostaganem et la ville d’Arzew. Avec l’entrée en exploitation de ces deux projets, Oran vient ainsi de mettre fin, définitivement, à ce problème chronique. Elle a pour ainsi dire réussi à gagner sa «bataille de l’eau» au grand bonheur de ses habitants qui ont remis au placard les encombrants jerricans et renouer avec les douches domestiques dont les baignoires étaient utilisées, beaucoup plus, pour stocker le liquide précieux qu’à l’hygiène corporelle. L’impact hautement positif de ce mode non conventionnel de mobilisation de l’eau n’a pas manqué de donner des idées aux décideurs locaux qui ont fait un forcing pour inscrire un projet de réalisation d’une autre station de dessalement de l’eau de mer. Ils ont d’ailleurs obtenu gain de cause puisque ce projet, lancé en grande pompe en 2008, est en passe d’être concrétisé avec une capacité de production de pas moins de 500.000 m3 cubes / jour. A la faveur de l’entrée en exploitation de cette méga-station implantée à la Macta, située à la lisière des frontières administratives des wilayas d’Oran et de Mostaganem dont on dit qu’elle est la seconde du genre dans le monde, Oran s’est même permis le luxe de renverser la tendance puisqu’elle s’apprête à «exporter» une partie du volume de l’eau dessalée vers la wilaya de Tiaret. L’annonce a été faite tout récemment par le ministre des ressources en eau, M.Necib qui a précisé que cette station sera réceptionnée dans 2 ou 3 mois. Salimi Elhouari

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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