TIARET: L’hippodrome Kaïd Ahmed manque de moyens par El-Houari Dilmi

Considéré comme un véritable temple du cheval, l’hippodrome «Kaïd Ahmed» de Tiaret pâtit d’un manque de moyens depuis plusieurs années déjà. Relevant de la Société nationale des courses hippiques et du Pari mutuel (SCHPM), l’hippodrome de Tiaret, pourtant considéré comme l’un des plus importants du pays, dépérit au point que «Nous ne disposons même pas d’une boîte à pharmacie», se plaint le responsable technique de l’hippodrome. L’absence d’ambulance, quoique obligatoire lors du déroulement des courses hippiques, est également montrée du doigt par ce même responsable, souvent obligé d’évacuer par ses propres moyens les cavaliers blessés dans des chutes lors des courses hippiques. «Souvent, l’insécurité dans l’enceinte de l’hippodrome, à cause de l’absence du service d’ordre, nous fait craindre le pire, mais nous ne pouvons annuler une course puisqu’il s’agit de notre gagne-pain, avec en sus le non-versement de nos salaires depuis huit mois», fulmine le responsable technique de l’hippodrome. La situation de ce champ de courses se trouve compliquée avec les grèves cycliques des propriétaires de chevaux qui réclament le versement de leur du par la SCHPM. Ouvert en 1987, à l’occasion de la tenue du premier Salon du cheval, l’hippodrome de Tiaret organise des courses hippiques avec entre treize et quatorze partants à chaque course, organisée chaque mardi par la Société des courses et du Pari mutuel urbain.