La dépouille du jeune Mohamed Amine qui a été tué mercredi est arrivée hier aprèsmidi à Tiaret. Il a été inhumé en présence d’une foule très nombreuse. « Mon fils est mort pour sauver son pays des griffes vénéneuses de ses ennemis d’hier et d’aujourd’hui», déclare, au journal électronique TSA, son père, malade chronique. Avant sa mort, le jeune Mohamed avait beaucoup de projets et de rêves. Il avait quitté le Nord à 26 ans à destination du Grand Sud pour y travailler en tant qu’agent de sécurité. «Il voulait à tout prix gagner de l’argent à la sueur de son front pour fonder un foyer ; c’était là son seul désir», témoigne le père. Mohamed arrive à réaliser son rêve en convolant en justes noces en septembre dernier. Il allait bientôt être père. Il avait fait à sa femme la promesse de travailler dur, car «il s’agit de l’avenir de nos enfants », lui avait-il confié lors de son dernier congé de récupération, fin décembre dernier. Mohamed, qui faisait partie de l’escorte en charge de la sécurité des travailleurs étrangers, a été atteint de deux balles à l’épaule et au bas-ventre.
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10 mars 2013
Lahmar Amine