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Une ville, une histoire «Maïza El-Kalaï»

10 mars 2013

PERSONNALITES

Une ville, une histoire «Maïza El-Kalaï» dans PERSONNALITES constlogo


Nostalgie :Après un séjour qui aura duré plusieurs années, il décida de revenir dans son village natal. Mais c’est à Ténès qu’il décidera de s’installer finalement.

El-Kalaa qu’il ne faut pas confondre avec El-Kol est une petite ville tranquille et bien rangée entre Relizane et Mascara. Et pourtant elle ne ressemble ni à l’une ni à l’autre, elle n’a ni la rudesse des Relizanais ni la spontanéité des Mascaréens, et toujours gardé son caractère ferme et conservateur.
Dans cette agglomération qui n’était autrefois qu’un simple hameau, tous les enfants, dès leur jeune âge, apprenaient le Saint Coran et une fois adultes émigrent à l’intérieur du pays pour exercer le seul métier disponible à l’époque celui de commerçant.
Ici toutes les familles se connaissent et s’entraident au besoin.
Les Maïza, à la fin du XIXe siècle s’établirent dans la région de Tiaret et poussèrent même vers les zones steppiques et finirent par se perdre de vue.
Leurs enfants n’auront pratiquement aucun contact avec El-Kalaa et encore moins avec leurs aïeux.
Et pourtant parmi ces vénérables anciens, l’un d’eux, un Maïza justement va faire parler de lui dans les années 1830.
Il quittera El-Kalaa à 16 ans pour aller étudier à Djamaâ Zitouna en Tunisie le fiqh et la jurisprudence islamique.
Après un séjour qui aura duré plusieurs années, il décida de revenir dans son village natal.
Mais c’est à Ténès qu’il décidera de s’installer finalement. Les gens sont courtois, avenants, l’air marin est sain et le village lui plaisait.
Il se mariera et formera de nombreux cadis, imams et autres gens du culte.
A sa mort en 1930, les Ténésis lui construiront un petit mausolée qu’ils appelèrent «goubat Maïza El-Kalaï».
En 1964, et par le plus grand des hasards, un Maïza, originaire du Sersou fut muté par la direction de la Santé d’El-Asnam où il exerçait à Ténès en qualité de directeur du secteur sanitaire.
Et c’est sa femme qui adorait rendre visite aux saints qui découvrira la tombe de l’illustre parent.
Il aura fallu cinq générations pour que les vivants découvrent leurs morts.

Abdenour Fayçal

 

 

Le journal des locales Edition du 10/11/2012

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À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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