Légende - La première prétend que ces rochers auraient été posés là par un peuple de géants qui se serait entretué dans une guerre fratricide.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les «djeddars» ne sont pas des personnages virtuels pour jeux vidéo inventés par les Japonais.
Ils existent et sont même visibles à plusieurs kilomètres à la ronde.
Ce sont des rochers immenses, impressionnants dont la taille et le gabarit dépassent tout entendement.
Ils surplombent les contreforts de la ville de Tiaret.
Et autant que l’on s’en souvienne, ils ont toujours été là, immobiles et menaçants.
Pour des raisons inconnues et qu’on a jamais expliquées, il est arrivé que l’un de ces «braves cailloux» dégringole brusquement la pente, roule sans prévenir à une vitesse folle et s’aplatisse sur la chaussée, au beau milieu de la route nationale.
Au mieux, il bloque la circulation surtout lorsqu’il neige et au pire, il cause des dégâts irréparables. Ces «djeddars» appelés ainsi en référence aux vieilles racines (djedra) ont, bien sûr, intrigué les anciens qui ont habité la contrée il y a plus de 1 000 ans.
Deux légendes courent à leur sujet.
La première prétend que ces rochers auraient été posés là par un peuple de géants qui se serait entretué dans une guerre fratricide.
Ce serait donc les armes avec lesquelles ils se seraient affrontés pour vider leur conflit. La seconde prétend que ces monticules de granit pur cacheraient en réalité les tombes d’un peuple inconnu.
En attendant qu’une étude géologique sérieuse fasse toute la lumière sur cette affaire, les Tiarétis continuent de croire à leurs légendes non sans compter les coups à chaque fois que ces monstres se détachent de la colline.
Abdenour Fayçal
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10 mars 2013
HISTOIRE, Ruines