B.KACEM
Accompagné de tout son exécutif de wilaya, le Wali de Tiaret a inspecté les chantiers ouverts à travers les quartiers de la ville de Tiaret et n’a pas été du tout à l’aise devant les retards constatés. D’importants projets d’équipements publics, ont été visités sur le terrain, mais force est de constater que l’écart entre le papier et la réalité du terrain est tout autre. Des bureaux d’études viennent de faire l’objet de résiliation de contrat de suivis pour leur laxisme manifeste et leur négligence dans les suivis des travaux. Le mensonge de certains entrepreneurs engagés sur des chantiers, est criard. Le projet de l’espace vert au quartier Cadat, au Sud, en est la parfaite illustration. Et pour cause, le projet est toujours à l’état brut puisque rien n’a été fait depuis. Un autre projet, inspecté et pas des moindres, puisqu’il s’agit de la piscine olympique toujours au quartier Cadat, n’a pas réussi à décoller voilà plus de 28 ans. Ce projet est toujours en chantier et ce en dépit de tous les budgets et autres rallonges financières qui lui ont été débloqués. Devant cette infrastructure sportive, le Wali n’a pas été tendre avec les responsables en charge du dossier qui est devenu, par la force des choses, un affront et un point noir qui n’attend qu’un miracle pour sa sortir de cet état d’abandon. La colère du Wali a été perçue par certains responsables comme une mise en garde pour ceux qui n’arrivent plus à suivre le rythme du développement local. Durant les deux jours consacrés exclusivement aux chantiers implantés dans le chef-lieu de la wilaya, pas moins d’une quarantaine de projets ont été visités, comme ces sept mille logements tout dispositif confondus en cours de construction ou achevés. Dans le cadre de l’extension de la ville et l’aménagement de l’espace urbain et l’amélioration du cadre de vie, plus de 235 hectares ont été dégagés pour servir d’assiettes devant accueillir des projets structurants compatibles avec la notion de ville moderne. Par ailleurs, la visite sur le terrain a permis au premier responsable de la wilaya de prendre langue avec les citoyens des quartiers, sociétés civiles et acteurs impliqués dans la gestion des affaires sociales, culturelles et sportives. Prônant la démocratie participative et l’action citoyenne, le wali Bousmaha Mohamed a fait savoir que l’Etat ne lésine pas sur les moyens financiers et matériels pour améliorer les conditions de vie de tous les citoyens, «à charge à la société civile, disait–il, de s’engager et s’impliquer dans la gestion de leurs quartiers.
20 mars 2013
Boudali. KACEM, PROJETS, Tiaret, Voix de l-Oranie (La )