Vingt quartiers de la ville ciblés et plus de deux cents projets inspectés inscrits dans la feuille de route du premier responsable de la wilaya Hadj Bousmaha Mohamed lors de la visite d’inspection qui a duré trois jours, accompagné de son staff de l’exécutif
Ce programme coïncide aussi avec l’installation des nouveaux directeurs des différents secteurs afin de donner un coup dur pour un développement durable pour la commune de Tiaret, transformée ces derniers mois, en un chantier à ciel ouvert. La première étape a conduit la délégation sur les hauteurs de la ville sur le Z’mala, choisi pour le grand projet de la nouvelle ville pour s’enquérir sur les projets lancés. A propos du réseau d’assainissement, la conduite d’AEP et le raccordement en énergie électrique, le bloc est fin prêt, selon l’exposé présenté par les services concernés. Sur les lieux, on recense 500 unités sociales et 150 RHP avec un taux d’avancement de 80% et qui seront réceptionnés l’été prochain, selon les entreprises réalisatrices, comme prévu sur les lieux, la réalisation de 820 autres logements, le lancement des travaux d’un nouveau lycée et l’extension de l’école primaire implantée à la cité Kaid Ahmed et sera dotée d’un stade. Et comme Tiaret, berceau du cheval a bénéficié d’un musée dont les travaux sont avancés à 80% implanté sur une assiette 1 257 m2 pour un coût de 7 milliards de cts, selon la fiche technique. L’infrastructure dotée d’une dizaine de salles pour les conférenciers, la projection des documents, des bureaux s’ajoutent la piste d’exposition et des box pour le pur produit de l’ami de l’homme. Réalisation. Pour les équipements publics et vu les conditions de travail des financiers, à Tiaret et Sougueur, la délégation a visité le nouveau siège de proximité des impôts en souffrance depuis quelques mois, ce qui a poussé le wali Bousmaha Mohamed à sanctionner l’entreprise défaillante sur les travaux bâclés constatés sur les lieux et le retard de la livraison et que l’infrastructure sera réceptionnée au plus tard avant le mois de ramadhan. La direction des impôts a bénéficié aussi de deux annexes l’une à Frenda opérationnelle et celle de Sougueur. Cette seconde réalisée afin d’évacuer les biens de la commune qui seront transformés à l’état civil de la même ville, selon le wali de Tiaret. Pour les 303 unités LSP, confiées à API, elles seront livrées dans les prochains jours, a indiqué le chargé du suivi, quant aux espaces verts et parking non encore réceptionnés, a-t-on constaté sur les lieux, comme prévu la réalisation d’une crèche au poumon de la nouvelle cité vu le refus le projet d’une «Moussalla» par les services concernés. Et vu le transfert des centaines de familles, les services de l’ADE ont réussi dans un laps de temps, la réalisation de deux châteaux d’eau d’une capacité global de 7 500 m3 dont le lancement d’un autre d’une capacité de 2 500 m2 sur les hauteurs de la future nouvelle ville. Ces trois réserves pour alimenter, selon le directeur Abderrahmane, le quartier populeux Karman, l’université et une partie de la nouvelle ville Zmala comme prévu quatre autres d’une capacité de 9 100 m3 à Hai Besseghier, Mellakou, Takhmaret et Aïn Deheb. Quant aux 70 logements réservés aux enseignants de l’université d’Ibn Khaldoun, ils ont connu un retard vu les problèmes à la pelle, dont le noeud «BIMAT» un bureau d’étude sans expérience, qui a été félicité par une sanction sévère de la part de M. Bousmaha, wali de Tiaret «la résiliation du projet pur et simple et une expertise sera dépêchée sur les lieux pour faire la lumière sur les défaillances relevées. Sur les quartiers ciblés, trois d’entre eux ont été ciblés par la forte délégation à savoir, Hai Hachemi Larbi «ex-la Glacière» vu son terrain accidenté, des poches foncières ont été récupérées pour le lancement des blocs d’habitations et l’ouverture de plusieurs tronçons dont une double voie. Sur les lieux et suite à la demande des habitants, une décision a été prise par le wali Bousmaha pour la réalisation d’escaliers et la réhabilitation de la route menant vers les hauteurs de Hai Charra sur un tracée de 1 200 mètres, avant de visiter les logements inscrits dans le cadre LSP au nombre de 100 et 30 qui seront livrés au plus tard le mois de septembre prochain. Par ailleurs, plusieurs habitations réalisées par force par des arrivistes seront démolies, ce qui a été décidé par l’homme du pouvoir suite à leur transfert pour l’élevage. Sauver ce qui reste à sauver du jardin Bouskaran, l’un des plus magnifiques lieux environnementaux et l’oxygène de l’ancienne Tihert, implantée au poumon de la capitale Rostomide, une partie détournée lors des années de braise par la maffia du foncier et le reste a été récupéré par les pouvoirs qui ont dégagé une faramineuse enveloppe pour l’aménagement des lieux mais en vain, le projet est confié à une entreprise défaillante. Sur une superficie totale de 27 511 m3, on recense 6 674 réservés aux piétons et 16 730 transformés en espaces verts et aires de jeu avec un terrain combiné pour un coût de 20 600 000 DA. Sur les lieux, trois décisions ont été prises, la réalisation d’une réserve d’eau pour l’arrosage qui sera alimenté de la source Aïn Djenane, actuellement fermée à cause des nitrates, l’ouverture de deux routes secondaires à proximité du Stade et l’hôpital, une fois qu’une partie de la clôture de l’école paramédicale sera démolie. Le rythme trop lent n’a pas été du goût du wali qui a pris sur place, les mesures adéquates lors de cette première journée, le projet de 150-LSP en souffrance depuis 2004, le lancement des travaux au niveau du parc d’attraction et les projets à l’arrêt, confiés à des entreprises sans expérience. Livré à lui-même et en dégradation continue depuis des années, l’espace environnemental implanté au milieu de la Forêt des pins bénéficie enfin d’une cagnotte pour sa réhabilitation mais en vain, la plaque tournante dans le secteur du tourisme. Une somme colossale dégagée pour redémarrer ce spacieux environnemental avec la réparation des manèges au nombre dix (adultes – enfants), le lac artificiel et autres le cafeteria, salle de projection et la récupération des blocs occupés par des squatters au nombre de quatre familles. Pour l’historique du parc, il a été réalisé par trois italiens, géré par l’EGPH avant de remettre les clés à la commune qui l’a confiée à un citoyen de l’Est. Ce dernier qui a réussi dans un laps à le transformer en un cimetière après avoir récupéré tout le lot de la pièce de rechange et la dislocation des différents manèges, quitte le sol de Tiaret vers un autre ciel. Au cours de cette visite, plusieurs quartiers populeux situés à la périphérique ont été la cible de la délégation à savoir Karman où peuplent plus de 30 000 âmes a bénéficié d’une polyclinique dotée de quatre services la médecine générale, la chirurgie, un laboratoire et les équipements d’échographie. Lors de cette visite d’inspection et de travail effectuée récemment au chef-lieu et l’ayant conduit dans quelques cités, Bousmaha Mohamed, wali de Tiaret n’a pas du tout caché son mécontentement face aux énormes retards constatés sur le terrain dans la réalisation des différents programmes, vu le lent rythme avec lequel avancent les travaux des secteurs de la DJS, DUCH, DLEP et l’université. C’est le cas, à titre illustratif, de la réalisation du projet de construction d’une école primaire, un CEM qui devait être livré, en principe, le 15 du mois courant et dont le taux d’avancement des travaux est estimé à 70%. A ce sujet, le wali a pris la décision de résilier le contrat avec l’entreprise en charge du projet, tout en instruisant la Dlep de faire le nécessaire afin que l’établissement soit livré dans les délais afin d’accueillir les scolarisés le mois de septembre prochain. Quant à la réalisation d’un stade, le wali, visiblement mécontent de l’étude du projet sur le plan architectural, a ordonné que soit élaborée une seconde étude afin que ce projet soit conforme aux normes établies. Vu le constat cinglant de la situation catastrophique du secteur de la jeunesse et des sports, le premier responsable de la wilaya a attaqué verbalement le directeur avant de lui retirer la délégation de signature. Par contre, en visitant les chantiers d’autres projets, le wali s’est montré une seconde fois, mécontent devant la situation des travaux du marché de proximité et les projets de l’amélioration urbaine au quartier En–Nahla à la traîne depuis des années sans suivi et contrôle. C’est le cas notamment du lancement des travaux à travers les centres universitaires du pôle de Karman dont les enveloppes financières ont été détournées vers d’autres chapitres par les responsables à l’exemple des 400 millions cts destinés à l’environnement, comme dira le wali, «un lieu du savoir sans oxygène» Ailleurs à la cité Teffah, les mêmes cris de défaillances, une école primaire sur cale, le projet de l’amélioration à la traîne et un exposé photocopié en attendant le lancement de la réalisation d’une annexe communale. A noter que le wali a visité d’autres projets visant l’amélioration du cadre de vie des citoyens de Hai Somatisa, l’un des quartiers populeux de la ville de Tiaret où peuplent plus de 4 000 familles relogées au cours de la décennie noire dans les unités réalisées dans le cadre du RHP. Cette partie de la ville a bénéficié de plusieurs projets en AEP, assainissement et les énergies électriques, la réalisation de deux lycées, trois CEM et six écoles primaires et autres travaux pour l’amélioration du cadre de vie. Au calepin du premier responsable Bousmaha Mohamed, plusieurs projets ont été inscrits sur les divers sites, une piscine, et des terrains de proximité et l’amélioration urbaine à l’entrée sud de Tiaret avec une dizaine d’espaces verts. Et à Hai Tolba avec la réalisation d’un nouveau lycée, des espaces verts seront créés et une décision prise par le responsable de la wilaya pour prendre en charge les préoccupations des citoyens de la cité 400-Logements à Zaaroura, la création des espaces pour enfants, la réhabilitation des routes, le lancement du projet d’un complexe sportif de proximité, une bibliothèque communale, un centre pour la prise en charge (tests psychologiques) sera géré par les spécialistes de l’ADS. La part du lion revient au pôle de la route de Aïn Guesma après la réception du siège de l’inspection régionale de la douane, la délégation a visité le projet de l’hôpital enfants- mères en cours avec un joyau architectural, confié à une main d’oeuvre chinoise et une halte a été marquée à la nouvelle gare routière qui a enregistré un retard dont l’entreprise a plié ses bagages depuis le passage du ministre Amar Tou en 2011 à Tiaret. Pour la seconde journée, le wali de Tiaret a effectué une visite d’inspection qui l’a mené dans plusieurs quartiers pour inaugurer et s’enquérir de l’état d’avancement des nombreux projets lancés au niveau de la ville de Tiaret. (A suivre) Hamzaoui Benchohra
27 mars 2013
ACTIVITES DU WALI, Hamzaoui Benchohra, NOUVELLE REPUBLIQUE (LA ), Tiaret