les graves problèmes auxquels se heurte le secteur de l’éducation qui
se trouve à la croisée des chemins après les séries de dysfonctionnements dévoilés par certains organes de presse. Un mobile qui a incité le directeur de l’éducation à geler les fonctions de la cellule d’information et de communication de son secteur. Une mesure trop brusquée puisque conçue comme une entrave pour les journalistes et correspondants de presse. Quoique invité au forum de la radio, le directeur de l’éducation a préféré dépêcher, monsieur Belarbi Bendhiba, chef de service de la formation et de l’inspection qui a eu beaucoup de difficultés à satisfaire certaines interrogations des journalistes présents au forum et en synthèse le statu quo est maitre des différentes préoccupations et en exemple, le wali a été sollicité à solutionner l’impasse et la dérive de la commission des œuvres sociales. Ce défi a été relevé devant les représentants des différents syndicats, des membres de la commission et le trio exécutif a été désigné assurant la responsabilité de redynamiser cette commission gelée depuis longtemps et de satisfaire les revendications des 18.000 employés du secteur de l’éducation dans les jours à venir. Cependant, rien n’a été fait selon l’intervenant sur les ondes et concernant les indemnités de promotion c’est le statu quo. Quant à la caisse mutuelle des élèves qui est prélevée des frais d’assurance, elle est gelée depuis 3 ans. Par ailleurs, certains hangars relevant du secteur de l’éducation et lesquels sont bourrés de nouveaux équipements (tables, chaises, tableaux.etc.) alors que certaines écoles souffrent d’un déficit criard en équipements. Le volet de la violence lors de ce forum a été débattu à la manière du chat et de la souris et l’intervenant l’a qualifié d’état argumentant sa distance d’être un phénomène, enfin les cours spécifiques ont fait le refus de certains et la promesse d’évoluer les infrastructures des autres. En somme, le secteur de l’éducation se trouve à la croisée des chemins plus particulièrement après le passage d’un arsenal de commissions d’enquête. Les vents de changement selon certains analystes font déjà frémir les volets des fenêtres.
1 avril 2013
Abdelkader.Berrebiha, ENSEIGNEMENT, REFLEXION