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Club des arts martiaux «Forsane Tiaret» Hamdi Samir et sa soeur Samia bousculent la hiérarchie dominante

B. KACEM

Deux jeunes universitaires bardés de diplômes, un master en sciences politiques pour Hamdi Samir et sa soeur Samia universitaire préparant un diplôme sportif au CREPS d’’Oran, mus par le souci de servir la jeunesse. Toujours imprégnés par l’action citoyenne et fidèles à la morale sportive, possédant tous deux un sens pointu de la chose, notamment pour la promotion des jeunes et de la valeur éducative, ils viennent de monter une association sportive domiciliée au quartier la Cadat au sud de Tiaret. Sitôt engagé, le club s’est fait une place dans les milieux sportifs, avec pas moins de 200 athlètes inscrits sur ses tablettes, dominées par la catégorie des 6 à 16 ans et à un degré moindre celle des 17/50 ans pour l’équilibre physique et psychologique. Le club des arts martiaux « Forsane Tiaret » est nommé ainsi comme pour situer cet ensemble sportif dans son contexte traditionnel puisé des profondeurs du vaste plateau du Sersou, où le cheval et l’homme faisaient cause commune. Ce duo familial semble déjà investi dans la détection, la formation et l’éducation des jeunes talents à même d’en faire des champions en arts martiaux. Toujours dans cet environnement sportif, deux autres jeunes entraîneurs, Sid Ahmed Belasgaa pour le judo et Yacine Bekki, professeur de mathématiques, pour la discipline du kung-fu, se sont inscrits dans la contribution sportive. La création du club intervient dans le cadre de la loi sur les activités sportives et son enseignement dans les écoles privées, comme supports et appuis à l’activité publique. Le sport de combat, particulièrement les arts martiaux, n’est plus cette discipline réservée à des catégories violentes. Loin s’en faut, Samir et les autres viennent de prouver que l’intelligence est le fondement principal dans la pratique. La matière existe à Tiaret, il suffit de certaines libertés, des accompagnements, de l’accès aux espaces d’expressions, l’occupation des structures sportives, le soutien des pouvoirs publics pour que tout soit mis sur les rails au nom du label qu’est la ville de Tiaret.

N°4070 – MARDI 2 AVRIL 2013 La Voix de l’Oranie

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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