
En effet, dans un véritable plaidoyer pour sauver les entreprises du secteur d’une faillite annoncée, le président de la CCI a mis en avant le casse-tête des intempéries qui durent depuis le mois de décembre, mettant à l’arrêt forcé des dizaines de chantiers de bâtiment et de travaux publics. La situation s’en trouve «d’autant plus compliquée que la Caisse nationale des congés payés et du chômage intempéries (CACOBATPH), refuse de nous payer les congés intempéries, arguant du fait que la législation permet le payement d’un maximum de 200 heures de congé-intempéries par an», soutient M. Benahmed Baghdad. L’autre revendication leitmotiv du secteur du BTPH est celle de l’inexistence d’une antenne CACOPBATH au niveau de la wilaya de Tiaret, malgré le fait que la région comptabilise plus de deux mille entreprises, soutient le président de la CCI «Sersou». Des correspondances dûment argumentées ont été adressées au ministère de tutelle et au Premier ministre, et «nous gardons espoir que ces mêmes autorités prennent les mesures nécessaires pour d’abord créer une antenne de cette caisse (ndlr: CACOBATH) au niveau de la wilaya de Tiaret, ensuite sauver un nombre aussi important d’entreprises et sauver du coup des milliers d’emplois», a encore indiqué M. Benahmed Baghdad. Véritable courroie de transmission entre le monde économique local et les pouvoirs publics, la Chambre de commerce et d’industrie «Sersou» mène depuis plusieurs années un véritable travail de «lobbying» en faveur des PME/PMI notamment, pour en faire un fer de lance au service du développement tous azimuts de la wilaya.
8 avril 2013
El -HOUARI Dilmi, PROJETS, Quotidien D-Oran (Le ), Tiaret