Tiaret Faux taxis récidivistes et plan de circulation: un casse-tête

B. KACEM

En dépit de toutes les campagnes de sensibilisation menées par la direction du Transport de la wilaya de Tiaret, la situation est toujours au même point. Selon le sous-directeur de ce secteur, M. Barki, intervenant sur les ondes de la radio Tiaret au forum de la presse «les transporteurs ne semblent pas obtempérer à l’ordre, encore moins même de respecter leurs engagements.» La démission de certains acteurs impliqués directement ou ayant un droit de regard dans la gestion du dossier, a conduit à un laxisme désolant sinon à une complicité. Les nouvelles mutations socioéconomiques que connaît la cité, l’exode rural, l’occupation de l’espace, la densité humaine et l’évolution du parc automobile sont autant de facteurs mesurables pour les spécialistes de la ville. Plus de 3.000 transporteurs, tous types confondus, agissent dans tout l’espace de la wilaya sans qu’ils ne soient dans la capacité de rendre service aux populations. Les campagnes de répressions contre les récidivistes, faux taxis et clandestins, n’ont pas eu l’effet escompté. Toujours selon M. Barki, ayant travaillé longtemps sur le dossier le maîtrisant parfaitement, n’a pas été pas des chemins bifurqués pour dénoncer certaines pratiques délictuelles entres autres les faux taxis et tous ceux qui arrivent dans la ville pour y exercer le métier en fuyant leurs domiciliations légales. Interrogés sur les moyens de contrôle l’intervenant à préciser que «plus de 6oo cas signalés par les citoyens ont été traités, plus de 25 taxis mis en fourrière pour des durées déterminées et 82 autres avertis.» Soulevant le problème de l’aéroport Abdelhafidh Boussouf qui a été au centre des débats quant à sa réouverture depuis qu’il a fait l’objet de non-exploitation sans aucune raison technique, le sous-directeur a répondu que l’Etat a consenti un important matelas financier à cet aéroport qui reprendra du service pour des dessertes Tiaret-Alger tout en misant sur la projection d’autres navettes par les départements des Transports au niveau ministériel qui sont sur une étude de faisabilité économique. Pour rappel, l’aéroport Abdelhafidh Boussouf de Aïn Bouchekif est doté d’une piste de plus de 3.000m, un espace navigable des plus fiables du pays, un salon d’honneur et toutes les commodités pour son exploitation.