B. KACEM
Les dernières pluies qui se sont abattues durant plus de trois jours sur le plateau du Sersou et sans interruption, ont eu un effet positif sur la céréaliculture et sur les ressources hydriques. Les zones touchées par les averses en ce mois d’avril ont été les plus favorisées par une pluviométrie des plus importantes depuis la dernière sécheresse qu’a connue la région voilà une décennie. Le barrage Dahmouni, 17km à l’est de Tiaret, enregistre un volume de plus de 40 millions de m3 d’eaux pluviales ramenées à partir des affluents et oueds détournés accidentellement par les flots des eaux pour aller se déverser dans le bassin. Au moins 7 millions de m3 sont retenus en amont du barrage, pour former un immense lac pouvant servir de lieu de repos pour certaines espèces d’oiseaux migrateurs aperçus ces derniers temps tout près des eaux. Les eaux du barrage ont atteint la limite du pont et inondé une partie d’une ancienne route ayant servi longtemps à des passages. Les agriculteurs de la filière de pomme de terre ont trouvé en ce barrage, un réservoir hydrique par excellence pour l’irrigation de leurs terres agricoles de plus de 4.000 hectares. Devant la montée des eaux, les collectivités locales sont donc interpellées pour signaler toute la zone inondable et interdire toutes baignades dans les eaux du barrage qui, il faut le rappeler, a connu le décès par noyade de 4 personnes et deux assassinats qui ont été élucidés. Ce barrage est devenu aussi un lieu de distraction pour les amateurs de la pèche du barbot et de la carpe doré, en provenance de plusieurs wilayas, notamment de Médéa, Relizane, Aïn Defla, Boussaâda et Alger pour y pratiquer leur sport favori.
N°4094 – MARDI 30 AVRIL 2013 La Voix de l’Oranie
1 mai 2013
Boudali. KACEM, DAHMOUNI, Energie -Eau, Voix de l-Oranie (La )