On commence par vous demander pardon de ne pas en parler de votre présence ; mesdames les cavalières forestières de Tiaret. Elles sont venues de la ville qui porte bien son nom TIHERT : la lionne. Elles étaient comme des lionnes juchant des chevaux barbe arabe nerveux et dociles en même temps. Ce sont certainement des chevaux qui ne connaissent pas l’apparat. Des chevaux qui, probablement, ont l’habitude des forets et grands espaces ou encore probablement les centres équestres. Le baroud d’honneur des troupes folkloriques venues aussi ce jour, égayer le climat et faire plaisir à la galerie, rendait les chevaux encore plus nerveux. Certains montés par les cavalières en belles tenues ont cabré elles faillirent tomber si ce n’est instincts de survie et surtout de lionnes. Le cheval le plus nerveux est celui de la plus charmante forestière comme si pour la défendre avec ses gestes de puissance. Le responsable écuyer forestier lance à la cavalière « tiens bon, Yamina accroches toi n’aie pas peur ». Une autre salve de baroud l’énerva encore plus et il cabre de plus beau Yamina tire sur le mord pour qu’il revienne à la raison. Le public présent applaudira longuement. Un forestier viendra vers le cheval pour le tenir par les rênes au niveau du mords. Ces cavalières ont été l’attraction du nombreux public venu se réconcilier avec sa nature. Un photographe murmura un refrain « ma biyeche tiaret biya yamna foug el aoud elli tlakit ». Mesdames les cavalières forestières de Tiaret excusez-nous de n’en parler que tardivement mais c’est fait dont acte.
Djilali Harfouche
17 juin 2013
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