le 16.06.13 | 10h00
Les mis en cause ont été placé sous contrôle judiciaire pour «faux et usage de faux».
Trois personnes, M.R (un jeune entrepreneur), D.M (un employé de l’ANGEM) et une tierce personne, viennent d’être présentées par la police judiciaire devant le magistrat instructeur de la ville qui a décidé de les placer sous mandat de dépôt pour «faux et usage de faux» dans l’établissement de contrats pour l’obtention de crédits initiés par l’ANGEM depuis des années en faveur des jeunes chômeurs. Selon nos sources, le jeune promoteur M.R aurait établi un bail de location falsifié avec imitation de la signature d’un notaire de Tiaret pour son projet de plomberie chauffage central d’un montant de 967.941.00 dinars en TTC.
Le pot aux roses aurait été découvert par D.K, accompagnatrice de l’ANGEM. Celle-ci aurait décelé dans les documents présentés au nom du notaire des irrégularités d’où la saisine de la police par ce notaire. Selon les aveux du promoteur, c’est D.M, agent polyvalent de l’ANGEM qui aurait facilité l’obtention du faux bail que B.R, en dehors de l’agence, fabriquait chez lui. L’affaire a pris une autre dimension, puisqu’un des principaux inculpés n’est autre que le gendre de l’ex-coordinateur de wilaya de l’ANGEM suspendu il y a quelques temps.
Les policiers ont pu découvrir au cours de l’enquête que B.R aurait introduit un autre dossier d’octroi de crédit au profit de sa femme en recourant à la falsification et la présentation d’un document établi à l’insu d’un autre notaire. La qualification des faits reprochés aux mis en cause pourrait leur valoir des accusations passibles de la criminelle. Mise au courant, la Direction générale de l’ANGEM a dépêché, une fois de plus, une inspection pour enquêter sur ces graves dépassements qui secouent l’agence.
Fawzi Amellal
© El Watan
17 juin 2013
EL WATAN, Fawzi Amellal., Tiaret