A Sougueur, Frenda, Ksar-Chellala, parmi la gent des lettrés, d’aucuns ne cessent de bouder certains grands quotidiens qui continuent malheureusement à façonner de grands noms en faveur de modestes travaux réalisés par des artistes .A cet effet, les Benbrahim avec « Bagouts d’été » et « un rêve à partager », Ouled Kaddour un instituteur de Frenda avec « Eclosion » publié en France ou tout récemment Charef Kaddour un ex-cadre éducateur avec » mission d’éducateur » publié à Dar Houma et peut-être d’autres, vivent un certain mutisme de la part des organes de presse hantés par les thèmes dits de sensation et qui louent souvent le produit des citadins de la métropole principale.
A cet effet, la rédaction d’« Ouest Info » a été conviée à feuilleter « Mission d’éducateur suivi de chants des prés » le premier livre d’un grand éducateur paru à la maison d’édition Houma. Dans cet ouvrage,Kadour Charef( inconnu de la presse) ,l’éducateur se raconte et présente dans un style enivrant dans une langue envoûtante sa mission d’éducateur :Instituteur, directeur d’école d’institut de formation et formateur.
Cette histoire commence dès son enfance à l’école « Lalla Fatma » ex école de garçons de Trézel , soitle plus grand et important centre urbain actuel après celui du chef-lieu de la wilaya Tiaret, en l’occurrence Sougueur la Capitale du Djebel Nador (dans la wilaya de Tiaret) ex école de garçons de Trézel .Rappelant « le fils du pauvre »,Kadour Charef de famille modeste ,de père autodidacte amoureux du savoir décrit son enfance en faisant défiler majestueusement les idoles de l’école de l’Algérie colonisée :Cheikh Benaissa Abdlkader,Hirèch Mohamed et bien d’autres qui ont pris triomphalement les rênes de l’éducation le lendemain de l’indépendance.Des jours de classe, des anecdotes, des leçons, des histoires de camarades sont racontées au fil des pages par l’auteur .L’école d’antan, celle qui nous tient à cœur et à tous ceux qui en éprouvent la nostalgie, est si bien contée qu’on croirait y être retournée.Enfin, cette belle histoire est agrémentée par l’auteur de jolis poèmes. Comme quoi cet éminent Educateur, malheureusement inconnu des média, est auteur de beaucoup de belles choses. Dans cet ouvrage, en attente d’être primé comme l’ont été bien d’autres au niveau de Tiaret , le lecteur est invité à découvrir et à connaître les petites mais belles facettes de la vie quotidienne des habitants de Sougueur puis des personnes qui ont accompagné le « Cheikh » tout au long de sa vie de pionnier de l’éducation, une noble mission qu’il faudrait oser respecter en retournant vers le livre, pas n’importe lequel évidemment mais seulement vers celui dont les lignes semblent avoir du cœur à nous parler. Enfin, il convient de noter que la mission d’oser présenter cet ouvrage a été très bénéfique mais également très difficile pour le modeste pigiste que je suis. Prompt rétablissement, longue vie au « Cheikh Kaddour » et au prochain livre en attendant que notre grande presse se libère de sa politique de centralisation.
Journal ouest info
S.Moumen
18 juin 2013
Culture, FRENDA, KSAR CHELLALA, Sougueur