Mardi, 18 Juin 2013 09:50
Par : R. Salem
“L’objectif principal de cette rencontre porte sur la prise de conscience du citoyen quant aux dangers encourus devant la qualité, l’hygiène, les conditions de conservation et le respect de la chaîne de froid des produits qu’il consomme.”
Dans le sillage de la caravane nationale de lutte contre les intoxications alimentaires, l’association pour la défense du consommateur de Tiaret a organisé, samedi, une conférence-débat portant sur ce sujet.
A cette manifestation abritée par l’Odej, ont pris part le directeur du commerce de wilaya ainsi que des cadres de divers horizons.
“L’objectif principal de cette rencontre porte sur la prise de conscience du citoyen quant aux dangers encourus devant la qualité, l’hygiène, les conditions de conservation et le respect de la chaîne de froid des produits qu’il consomme”, affirmera Mme Fatiha Morsli, universitaire et présidente de l’association pour la défense du consommateur à Mascara. Elle insistera également sur le danger des additifs alimentaires qui sont des substances ajoutées délibérément à certaines denrées pour les sucrer, les colorer ou les conserver.
Ainsi, elle estime que certains produits, carnés, laitiers ou gazeux, mis actuellement sur le marché comportent ces additifs, bien qu’ils soient autorisés, avec des doses fortes et cela peut avoir des conséquences dramatiques.
Pour sa part, M. Belhocine, sous-directeur de la DCP de Tiaret, a axé son intervention sur la méthode Haccp (Hazard analysis critical control point), qui est un principe de gestion de la sécurité sanitaire des aliments. Il a mis en exergue les problèmes qui peuvent mettre en péril la salubrité des aliments et les processus de surveillance et de contrôle scientifiques, notamment lors de la transformation des denrées brutes en produits finis.
Néanmoins, si une telle rencontre a suscité un vif intérêt, il va sans dire que l’intervention du directeur du commerce n’a pas été pour convaincre l’assistance, tant il s’est seulement contenté de parler des nouvelles infrastructures acquises par son département et de l’effectif qui vient l’enrichir.
Hormis le côté technique (ou théorique), ce dernier n’a pas évoqué les dispositions prises pour éradiquer la commercialisation des produits alimentaires qui sont étalés à même le sol sans se soucier des plus élémentaires règles d’hygiène.
18 juin 2013
R. SALEM, Tiaret