B. KACEM
Apres une certaine accalmie dans la ville de Tiaret, suivie de la délocalisation du commerce informel qui s’est installé pour durer longtemps dans la ville et sur les trottoirs, le phénomène est réapparu. Bien que délocalisés sur l’ancienne gare ferroviaire et dans des locaux de fortune, c’est au tour des commerçants de prendre possession de tous les espaces publics pour y étaler leurs marchandises obstruant ainsi tous les passages réservés aux piétons. La rue de la Medersa, comme toutes les rues commerçantes au centre ville, sont devenues de grands bazars à l’air libre. Les rôtisseries n’ont pas dérogé à la règle depuis que le poulet s’est mis à la mode en allant jusqu’à cuisiner sur les trottoirs. La santé publique est donc menacée en cette période des grandes chaleurs et des intoxications massives qui sont dénoncées par l’association défense des consommateurs qui est sur le qui vive seule contre tous, à même de freiner la vague déferlante. Malgré toutes les campagnes de sensibilisation engagées par les pouvoirs publics avec l’appui de la police, les récidivistes défient les lois de la République et ne se sentent point inquiétés puisqu’ils continuent à imposer leur diktat.
22 juin 2013
Boudali. KACEM, ECONOMIE -Industrie, Tiaret, Voix de l-Oranie (La )