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44,78% DE RÉUSSITE ET 3180 CAS DE FRAUDE AU BAC Des résultats sur fond de contestation

3 juillet 2013

ENSEIGNEMENT, Sougueur

Par établissement, le lycée technique Khaled Kadiri de Sougueur ,wilaya de Tiaret est en tête avec 92,48% de réussite

44,78% DE RÉUSSITE ET 3180 CAS DE FRAUDE AU BAC Des résultats sur fond de contestation dans ENSEIGNEMENT lycee-kadiri-khaled-nLa wilaya de Tizi-ouzou sort, encore une fois du lot, à l’occasion de l’examen du BAC de cette année. Elle vient, en effet, en tête des wilayas du pays à cet examen avec un taux de réussite de 60,95%. Assez loin du seuil national qui est de l’ordre de seulement 44,78%, très loin de ceux auxquels on nous a « habitués » ces dernières années. Ce qui relève de l’ordre naturel des choses pour le directeur général de l’Office national des examens et concours (ONEC) qui animait hier, une conférence de presse au siège du ministère de l’Education nationale. Pour Ali Salhi, les taux de réussite comme de par le monde, ont de tout temps été instables, citant ceux enregistrés au fil des années, allant, à force d’appuyer son assertion, jusqu’à remonter aux toutes premières années de l’indépendance. Et l’orateur fera tout pour diminuer l’ampleur de la fraude qui a émaillé bien des centres d’examens de par certaines wilayas du pays. «Les cas de triche ont de tout temps existé et existeront encore et pas qu’en Algérie», soutiendra-t-il, avant d’évaluer cette fraude à « seulement » 0,52% de l’ensemble des candidats au bac. Des cas limités qui ont concerné 163 salles relevant de 11 centres au niveau de six wilayas du pays et qu’une commission de l’ONEC a confirmé. Et Salhi concédera à quantifier ces cas évalués à 3 180 que poussés par les journalistes. Ce qui le contraidra, une fois encore, à une étude comparative d’avec les cas de fraude toujours enregistrés, comme les 319 cas enregistrés en 2009 ou les 298 comptabilisés en 2012. Des «tricheurs», frappés ainsi, d’une interdiction de candidature au BAC durant 3 ans à 5 ans pour les scolarisés et durant 10 ans pour les candidats libres, qui n’ont, ceci dit, aucune possibilité de recours à même de renverser la « vapeur» puisque, selon le directeur général de l’ONEC, les concernés ont juste la latitude de solliciter, via une demande à leur établissement ou à la direction de l’éducation de leur wilaya, une révision et une confirmation. S’efforçant à justifier ses données, Salhi soutiendra que les sujets proposés en philosophie étaient du seuil des cours retenu par les enseignants eux-mêmes et les candidats avaient le choix entre trois sujets proposés. L’orateur relèvera, au passage le fait que bien de candidats sont tombés dans leur propre piège du fait, dira-t-il, de leurs fausses « prévisions ». «Les sujets du BAC sont à chaque fois tirés au sort et il se peut qu’un chapitre du programme sera reconduit deux années, voire plusieurs années de suite», soulignera-til. En tout état de cause, le chef de cabinet du ministre de l’Education nationale, fera part d’une évaluation pédagogique de l’examen du BAC tout prochainement lors d’une conférence nationale. «Une tradition du département», soulignera Abdelmadjid Hedouar qui soulignera en aparté, la suppression définitive de ce seuil des cours à partir de l’année scolaire prochaine à la faveur, dira-t-il, des nouveaux programmes. Et pour revenir au classement, Tipaza et l’académie d’Alger centre suivent Tizi-Ouzou au podium alors que Adrar et Illizi et Khenchela ferment le listing. Par établissement, le lycée technique Khaled Kadiri de Sougueur ,wilaya de Tiaret est en tête avec 92,48% de réussite et Afaf-Fatma- Zohra Boukesri de Mascara, avec 18,45 de moyenne. A l’examen du BEM, seulement 48% des 591 530 candidats ont réussi à avoir le fameux quitus de passage au lycée, avec la première place revenue à la wilaya de Jijel (67,66%), suivie de Souk-Ahras (66,59%), Tiziouzou (65,49%). Six wilayas concernées par la triche L’Office national des examens et concours (ONEC) a indiqué hier que les cas de tricherie confirmés durant l’examen dubaccalauréat session 2013, étaient de 3.180 dans six wilayas du pays. Les cas de triche après l’enquête menée par l’Office national des examens et concours étaient au nombre de 3.180 enregistrés dans six wilayas du pays soit un taux de 0,56%, a indiqué le directeur de l’ONEC, Ali Salhi, lors d’une conférence de presse sur l’annonce des résultats officiels et finals des examens du Brevet de l’enseignement moyen (BEM) et du BAC. Il a précisé à ce propos, que la confirmation de ces cas “s’est faite sur la base des rapports émanant des centres d’examens et c’est là une mission confiée aux commissions de délibérations de l’ONEC qui ont révélé que cela s’était produit dans 163 salles sur les 31 252 d’examen du baccalauréat”. M. Ali Salhi a souligné en outre, que ces cas ont fait l’objet d’un examen, au cas par cas, conformément à la loi organisant l’examen du baccalauréat qui fixe les conditions de tricherie et, parfois à un retour au cursus scolaire du candidat. Il a annoncé également que l’enquête des commissions a révélé que la tricherie “a été enregistrée au niveau de 11 centres sur les 1928”. D’autre part, il a rappelé que les sujets proposés à l’examen du BAC étaient “à la portée de l’élève moyen et inspirés des cours au programme dispensés tout au long de l’année”. Ce qui a circulé au sujet de la matière de philosophie “est à caractère alarmiste donné par certains titres de la presse nationale qui lui ont accordé plus d’ampleur”, a-t-il dit avant de rappeler que “tous les sujets étaient tirés du programme et du seuil national fixé par les enseignants”. Le responsable a fait remarquer encore que “les spéculations autour des sujets a induit les élèves en erreur”, arguant que “contrairement aux sujets des autres matières, l’épreuve de philosophie comportait trois sujets au choix et sur des thèmes différents”. Les sujets d’examens “sont sélectionnés par tirage au sort sur un nombre important d’autres ficelés par les enseignants”, a-t-il poursuivi ajoutant que ces spéculations ont amené les élèves à ne pas réviser certains cours”. S’exprimant sur les doutes émis par certains élèves qui ont eu recours à la tricherie, il a précisé qu’ils pouvaient formuler des demandes de “révision” des décisions des commissions de délibérations au niveau de l’établissement secondaire ou la direction de l’éducation. La sanction à infliger à ces élèves est, selon les lois régissant l’examen du BAC, de dix ans pour les candidats libres et entre 3 à 5 ans pour ceux scolarisés, selon M. Salhi. A une question sur la contestation de certains élèves “exclus”, le président de l’Office au ministère de l’éducation nationale, M. Hadoues Abdelmadjid, a indiqué que le traitement de la question intervient conformément à la logique et dans le cadre des lois régissant l’examen”. Il a indiqué à cette occasion, que l’enquête sur les cas de tricherie “a été menée dans le cadre de la loi et chaque cas a été examiné à part pour éviter toute injustice à l’égard du candidat”. Certains centres d’examens du BAC avaient enregistré durant l’épreuve de philosophie section Lettres et philosophie donnant lieu à des troubles causés par des candidats qui ont estimé que les sujets de l’épreuve de philosophie n’étaient pas en rapport avec le programme Dès réception des rapports des différentes parties concernées, l’Office national des examens et concours avait ouvert une enquête. Manifestation de candidats tricheurs Plusieurs dizaines de candidats recalés au bac pour avoir triché ont manifesté, hier pour le deuxième jour consécutif, à la place Audin au centre-ville d’Alger, a-t-on constaté, sur place. La majorité de ces manifestants a passé ses examens au lycée Okba Ibn Nafaa à Bab El Oued où des manifestations ont également eu lieu contre le sujet proposé lors de l’épreuve de philosophie pour la branche littéraire. Tout le centre d’examens a été exclu. C’est injuste ! Ce n’est pas tout le monde qui était en train de tricher. Qu’estce qu’on fera pendant dix, cinq ou même un an ! », s’indigne Mehdia, candidate recalée, accompagnée de sa mère. « Et puis les enseignants ont laissé faire. Certains avaient même aidé les candidats à tricher », accuse-t-elle en estimant qu’ils devraient, eux aussi, être sanctionnés pour cinq ou dix ans. Comme elle, de nombreux manifestants rappellent la responsabilité des enseignants en affirmant qu’ils n’ont fait « en aucun cas, l’objet de menaces». «Les enseignants auraient pu (même sous les menaces) mettre des croix sur les feuilles des fraudeurs à la fin », estime une autre candidate. «Et puis même si on trouve que toute la classe a donné la même dissertation, ce n’est pas une preuve. Dans la philo, on apprend des dissertations par coeur. Tout le monde le sait !», affirme-t-elle. Les parents d’élèves pour une deuxième session L’Union nationale des associations des parents d’élèves a appelé hier à l’organisation d’une deuxième session du baccalauréat et à la levée des sanctions infligées aux auteurs de tricherie. Le président de l’Union nationale des associations des parents d’élèves, Khaled Ahmed, a appelé à l’”organisation ‘une session de rattrapage du baccalauréat et à la levée des sanctions imposées aux auteurs de tricherie pour sauver l’année scolaire d’autant plus qu’il y a, a-t-il dit, des élèves qui ont été sanctionnés arbitrairement”. Il a précisé à ce propos, que la session de rattrapage a été organisée par deux fois durant les années 90, appelant à sa reconduction cette année pour “apaiser le climat et mettre un terme à la violence et à la contestation des élèves non admis au baccalauréat”. D’autre part, M. Khaled Ahmed a qualifié les résultats du baccalauréat d’”objectifs” car le secteur a connu durant l’année scolaire des “perturbations” qui ont donné lieu à un “retard de sept semaines dans l’élaboration du manuel scolaire pour les wilayas du Sud outre d’autres facteurs dont la surcharge des classes”.

Amayas K et R.C.

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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