POUR S’APPROVISIONNER EN PRODUITS DE BASE
Comme à l’accoutumée et malgré l’instabilité des prix, les différents marchés et magasins de
la ville se retrouvent bondés de monde, ces derniers jours. Et pour cause! A l’approche du mois
de Ramadhan, les ménagères ne se ménagent pas et tous les achats sont bons à effectuer
Avant d’entamer un long mois de jeûne. Dans tout ce brouhaha, ce sont les magasins d’épices qui se retrouvent envahis par un grand nombre de consommateurs.Cumin, poivre noir ou rouge, safran ou encore le mythique «ras el hanout», un mélange d’épices, sont autant de produits prisés par les citoyens tiaretis comme ailleurs dans le paysces derniers jours. «Les gens, principalement les femmes, prennent des quantités allant de 50 à 100 Da et ce, afin d’éviter tout déplacement durant les premiers jours de Ramadhan.Par ailleurs, le rayon vaisselle, lui aussi, se trouve très courtisé par les ménagères,soucieuses de renouveler les bols de soupe et les assiettes. «Cela est une tradition, on fait dans le neuf pour le mois sacré», vous diront toutes les ménagères abordées. En effet, les Algériens ont une tendance à renouveler les ustensiles de cuisine et autres avant l’arrivée du mois de Ramadhan. Et cela se fait facilement remarquer au niveau des différents points de vente, où de nombreuses ménagères ont trouvé leur bonheur. « Les gens achètent de tout et n’importe quoi, comme si les foyers manquaient cruellement de verres à eau, de fourchettes ou de couteaux, avancent certains citoyens qui n’adhèrent pas à cette fâcheuse habitude . Du côté des magasins de vêtements, le constat est le même. Ces magasins enregistrent une forte affluence des personnes venues faire leurs emplettes pour le prochain
Aïd. Accompagnés de leurs enfants et armés d’un portefeuille bien rempli, les parents n’hésitent pas à mettre la main à la poche pour offrir à leurs progénitures les plus beaux vêtements. Pour ce qui est des prix, même si l’Aïd est encore loin, le coût des vêtements pour enfants reste très salé. De simples petites robes pour fillette de deux ans sont ainsi vendues à partir de 2500 Da. Ainsi, une fois n’est pas coutume. L’approche du mois de Ramadhan est synonyme de renouveau et les citoyens se sont, encore une fois, laissés contaminer par la « fièvre acheteuse » et ce au grand bonheur des commerçants qui se frottent généreusement les mains et les poches. S.Moumen
15 juillet 2013
ECONOMIE -Industrie, Ouest Info, S.Moumen