B. KACEM
En dépit de toutes les instructions du premier responsable de la wilaya en direction des maires pour maintenir la cadence des travaux liés à l’électrification publique, l’aménagement du territoire et la prise en charge du cadre de vie des citoyens, la situation est loin d’être réglée. Et pour cause! Le mois de Ramadhan vient de faire ressortir une autre atmosphère et mettre en vacances prolongées certaines collectivités de la wilaya de Tiaret qui n’arrivent plus à s’accommoder avec toutes les règles du travail. Dans la ville de Tiaret, l’éclairage public dans les quartiers situés sur les hauteurs et à la périphérie, est complètement défaillant et l’obscurité engendrant ainsi une insécurité, a fini par changer le mode de vie de citoyens habitués, en ce mois de Ramadhan, à sortir en familles. Aussi, il faut signaler que la capitale du Sersou, en ce mois de piété et de travail, est une ville morte jusqu’à 10h du matin. Les rues sont désertes, les taxis ne circulent plus en cette période et les locaux commerciaux fermés, pénalisant «les citoyens qui paient les conséquences de toutes ces démissions», pour reprendre les paroles de ammi Mohamed, un ancien commerçant de la ville. Les administrations ne font plus exception dans ce chômage technique puisque les employés n’arrivent plus à l’heure à leurs lieux de travail. Et les premières victimes de ce comportement irresponsable devant la passivité de ceux censés mettre un terme à ce laisser-aller, restent les citoyens victimes d’une bureaucratie criarde au demeurant pénalisante, voire pesante. En ce mois de Ramadhan, il est difficile de régler ses affaires administratives lorsque tout est en panne et des préposés aux guichets qui ne sont pas du tout iniquités, encore moins tenus au respect de la réglementation. C’est dur d’aller dans une administration abandonnée par ses propres employés
16 juillet 2013
Boudali. KACEM, Tiaret, Voix de l-Oranie (La )