Publié le 15 juillet 2013 à 22 h 45 min
Le dépôt des dossiers pour le concours de recrutement de nouveaux enseignants a débuté depuis plus d’une semaine, à Tiaret, où la direction de l’éducation vient de bénéficier de 368 nouveaux postes pour le compte de la prochaine rentrée scolaire. Le cycle primaire s’offre la part du lion avec 210 postes budgétaires suivi du troisième palier avec 140 postes, alors que le cycle moyen ne bénéficie que de 18 postes. L’opportunité est ainsi offerte aux ingénieurs d’Etat aux les diplômés en Licence et Master, des diplômes exigés pour postuler à la compétition. Cependant, l’opération qui semble se dérouler dans de bonnes conditions est, nonobstant, entachée d’une aberration qui vient, encore une fois, porter un coup dur aux diplômés en Master dans la filière informatique-mathématiques qui n’ouvrent pas droit à la participation tant leur diplôme n’est pas avalisé par le direction de la Fonction publique. Un paradoxe qui fait que les concernés se posent des questions sur le mutisme du ministère de tutelle, notamment quand on sait que les matières citées, voire l’informatique et les mathématiques, sont enseignées par des diplômés en physique. «Nous sommes victimes de l’incurie de ces responsables qui affichent une indifférence criarde quant à notre avenir, dans la mesure où nous sommes formés dans une spécialité amplement négligée, tant par la direction de l’éducation que par celle de la Fonction publique», s’est indignée une diplômée qui se dit écrasée par le désespoir. Parlant de la bureaucratie et du passe-droit, notre interlocutrice trouve anormal que ses collègues n’aient même pas eu droit au concours l’année dernière, alors qu’un cas particulier a été noté. Il s’agit d’un jeune homme, Egyptien d’origine (sans être ni raciste ni xénophobe), ayant décroché le même diplôme, qui se trouve enseignant, alors que les autres sont priés de prôner la patience. Néanmoins, le comble est encore plus lourd pour les Master en informatique-Mathématiques qui n’ont même pas eu la chance de pouvoir s’inscrire pour le Doctorat, sachant que ce diplôme ne figure pas sur la feuille de route de l’université Ibn Khaldoun de Tiaret, comme si cette wilaya se trouve sur une carte de géographie autre que celle de l’Algérie… ! Notons, par ailleurs, que le secteur de l’éducation sera renforcé, à compter de la prochaine rentrée scolaire, par la mise en service de quatre lycées à Oued-Tolba, pour la ville de Tiaret, Frenda, Ksar-Chellala et Sidi-Hosni pour ramener le nombre de lycées à 52 à travers la wilaya. De même, neuf nouvelles cantines scolaires sont attendues pour septembre prochain, pour atteindre 347 cantines à travers la wilaya, soit une couverture de 100% pour les zones rurales et 83% pour l’ensemble de la wilaya.
M. Zouaoui
Source : Le Courier d’Algérie
16 juillet 2013
Courrier d'Algérie, ENSEIGNEMENT, M. Zouaoui