B. KACEM
Absents dans la ville voilà plusieurs jours, les mendiants ont repris leur «boulot» par investir les rues, les trottoirs et les lieux publics pour s’adonner à une pratique pourtant interdite par la loi. Les femmes sont dominantes dans la mendicité tandis que les hommes vadrouillent à travers les espaces publics en ratissant larges où aucun lieu ne soit contrôlé et passé au peigne fin. Pour tous ces faux mendiants, les bureaux des centres payeurs de la poste, les banques, les lieux de culte et grandes surfaces deviennent alors les lieux ciblés sinon les plus prisés pour se faire de l’argent. Aussi ces jours, les subsahariens sont les plus présents dans la ville, occupant les quartiers juste après la rupture du jeûne. Attirés par le caractère de solidarité humanitaire et l’esprit de bons citoyens des Tiaretis, les subsahariens, accompagnés de leurs petits- enfants presque nus, stationnent sur les intersections et les ronds-points. Ce phénomène de mendicité vient de connaître une dimension alarmante. D’ailleurs de nouveaux mendiants interpellent les passants à la limite de l’agression volontaire et gênant le déplacement des piétons et des véhicules sur la route.
25 juillet 2013
Boudali. KACEM, Société, Tiaret, Voix de l-Oranie (La )