B. KACEM
Situé derrière le collège Ziane Chérif et le jardin Bouchareb Naceur, au centre-ville du chef-lieu de wilaya Tiaret, un quartier a été vite transformé par la bêtise humaine en une décharge sauvage à ciel ouvert. Les habitants riverains sont contraints de vivre dans un environnement pollué par tous les restes des chantiers de constructions transformant le ce site en jungle de décombres et de matériaux déposés ou déchets et restes de travaux de maçonnerie. En l’absence de toutes surveillances des bureaux d’hygiène et de la police de protection de l’environnement, cet espace n’est plus un endroit vivable. Irrités par toutes ces agressions de leur environnement, les habitants ont vite réagi par alerter l’opinion publique et les pouvoirs sur les dégradations commises à l’endroit du site. Selon un habitant sous le choc du décor «les propriétaires des chantiers ouverts sont les premiers responsables de cette situation. Tous les déchets inertes ne sont pas enlevés mais déposés sur les trottoirs et devant nos portes.» Et d’ajouter «encouragés par tous ces remblais entassés, les passants empruntant la rue l’ont transformé en vespasiennes à ciel ouvert au su et au vu de tous. C’est inadmissible pour une ville de la grandeur de Tiaret!» Pour rappel, la rue a été, depuis longtemps, squattée par les commerçants à la sauvette qui ont élu domicile juste à côté du collège pour ensuite être délocalisés vers des centres commerciaux au Sud de la ville.
1 août 2013
Boudali. KACEM, Environnement, Tiaret, Voix de l-Oranie (La )