RECUEILLIES PAR B. KACEM
Mohamed Fahmi, ministre de la Jeunesse et des Sports: «La wilaya de Tiaret accuse un retard flagrant dans l’avancement des projets inscrits sur les tablettes du secteur. Seulement 54% des projets ont été difficilement réalisés et plus de 170 postes budgétaires non encore pourvus! Il est aussi question de piscines à la traine, des stades abandonnés… C’est une aberration. Il faut en finir avec toutes ces pratiques pénalisantes pour la jeunesse et cet esprit d’immobilisme assez voyant. Pour ce qui est du match amical entre l’équipe nationale et le Real Madrid, seule la FAF est habilitée à l’inscrire sur les tablettes et intervenir dans la programmation de toute rencontre. Personne d’autre ne peut le faire à sa place.»
Bouabdellah Ghlamallah, ministre des Affaires religieuses et du Wakf: «Il faut que la Zakat devienne un moyen sûr, sinon un outil pour freiner le phénomène jusqu’à l’éradiquer en profondeur à travers la mise en action de la valeur de la zakat. Un moyen qui ne manquera indubitablement pas de réduire l’écart entre pauvres et riches et développer l’esprit de solidarité communautaire et des vertus fondamentales puisées des valeurs de l’islam.»
Rachid Benaissa, ministre de l’Agriculture et du Développement rural: «Les retards enregistrés dans les centres de collectes des récoltes ne sont en fait qu’un dérèglement du processus de gestion dû en partie à une production abondante des céréales mais aussi à la vigilance des responsables sur la qualité et l’origine du blé devant être introduit par certains fellahs. D’ailleurs, dois-je rappeler, des fellahs fraudeurs ont été débusqués alors qu’ils s’apprêtaient à livrer du blé non conformes et/ou présentant certaines anomalies. Que celui qui faute, paie!»
Benbada Mostafa, ministre du Commerce: «Nous avons un programme national lié à la réalisation de marchés de proximité de gros et de distributions pour résorber le marchés informels permettant ainsi de réguler la profession, tout en meublant l’espace urbains par des marchés aux normes conventionnelles de l’ordre d’une moyenne de 25 ha et de 30ha pour les marchés de gros. Il est vrai, l’étude des marchés de proximité s’est avérée incompatible avec la réalité du terrain, dans la conception, de la faisabilité et la fonctionnalité de ces équipements structurants. L’espace est très réduit et les locaux sont hors normes. C’est du moins la premier remarques pertinente.»
3 août 2013
Boudali. KACEM, Visites Ministerielles, Voix de l-Oranie (La )