Tiaret Fruits et légumes, c’est la flambée dans les marchés B. KACEM

Décidément rien ne semble pouvoir freiner la marche des spéculateurs et légumiers associés sur les marchés officiels et informels. Ils imposent un véritable embargo punissant ainsi les populations. Partout dans la ville, comme dans les communes, les légumiers se sont mobilisés dans l’action pour dicter leurs propres lois sur les prix jusqu’à en faire un droit. Dans les marchés de Sonatiba, Volani et de gros, les légumes sont introuvables. Seuls ceux qui ont gardé leurs stocks d’invendus de fin de ramadhan ont profité des circonstances de pénuries pour gonfler les prix. Cette situation a fait que les prix des aliments de large consommation ont subi des augmentations vertigineuses, notamment la pomme de terre et l’oignon, respectivement cédés à 50 et 40 dinars le kios. Les autres légumes ont tout bonnement disparu. Le pain et le lait n’ont pas fait exception puisque les boulangeries et distributeurs n’ont pas réussi à tenir le coup devant les fortes demandes des consommateurs affolés depuis le troisième jour de l’Aïd. Le phénomène des files interminables devant les boulangeries et commerces est devenu une habitude de panique qui est à même de créer la tension sur tous les produits alimentaires. Toutes les mesures prises par les pouvoirs publics pour réguler les marchés et contenir les ruées sur les marchés n’ont finalement servi à rien, sinon à mettre les populations en alerte.