Tiaret Du poulet infecte à 440 dinars le kilo B. KACEM

Spéculateurs et bouchers se sont associés dans la valse infernale des prix où le poulet a atteint son pic le plus élevé pour franchir la barre des 440Da le kilogramme. La pénurie de la viande blanche atteint ainsi le le Sersou, pourtant considérée à juste titre région par excellence de l’élevage et production avicole avec à la clé une 7ème place dans le gotha des grandes wilayas du pays. C’est juste après l’Aïd que les choses ont mal tourné pour les consommateurs, qui ont payé lourdement le tribut d’une pénurie créée par la machine de la contrebande pour faire de l’argent et rien d’autre. Le cycle infernal des prix du poulet a bien marché dans le processus de la spéculation, pour atteindre son rythme de croisière et passer au-delà de toutes les prévisions avec en sus des retentions sur le marché. Profitant de la situation, certains bouchers au sud de Tiaret dans un quartier où seuls deux bouchers règnent en maitres incontestés, des apprentis dans le métier inventent le poulet infect au prix de 420Da le kilogramme comme appât. Devant l’absence de tout contrôle des commerçants vendant de produits dangereux provenant de la contrefaçon, boulangers continuant à livrer la baguette de pain à 10Da et bouchers malhonnêtes décongelant la viande au su et au vu de tous. Les inspecteurs vétérinaires, le bureau d’hygiène, de contrôle des prix et de la répression des fraudes et les services de la santé publique sont donc interpellés par toute la société civile pour faire mouvement en bataillons sur ces commerces hors la loi.