Mascara L’emplacement de la stèle Emir Abdelkader dénoncé par les habitants

De l’avis général, la place des Martyrs (ex Mogador), qui a été entièrement rénovée, a retrouvé l’image qui lui sied. Et personne ne s’attendait à cette métamorphose puisque depuis l’Indépendance aucun gestionnaire de la ville n’y a pensé. Aujourd’hui, les Mascaréens en sont fiers. Une fluidité du trafic routier est perceptible dans le sens giratoire du rond point où se dresse majestueusement la stèle de l’Emir Abdelkader qui va à la mesure de l’histoire de la ville et de l’épopée de cet illustre héros national. Et c’est qui a motivé la population à féliciter les initiateurs de ce projet. Seulement, dans un volet technique, cette réalisation est sujette à des critiques constructives dans la mesure où la pose de la stèle a fait pincer le coeur de nombreux citoyens amateurs d’architecture, d’embellissement et d‘aménagement qui font remarquer qu’elle mérite une meilleure orientation pour être visible au public en provenance de l’avenue principale pour mettre en valeur tous les traits, détails et contours qui ne sont visibles que par les passants venant des voies perpendiculaires du cinéma Vox et de la place Emir Abdelkader très peu fréquentées que l’avenue principale. D’ailleurs, de la grande mosquée on domine la longue artère de Tiaret avec toute son animation sans que le regard ne soit attiré par cet ouvrage. Cette statue fait face au grand public et automobilistes qui ne voient en amont qu’un rond-point sur lequel est posé un socle surmonté de formes insignifiantes. L’opinion souhaiterait que l’Emir et sa monture soient orientés vers la place qui porte son nom pour qu’ils soient mis en évidence et en harmonie avec la fluidité des usagers de la route en amont et en aval sur la rue de Tiaret qui a besoin d’un cadre harmonieux. Pour étayer leurs remarques, ces citoyens ont donné l’exemple de l’emplacement initial de cette statue qui est un don de la ville d’Alger, située sur une placette et orientée vers la rue Larbi Ben M’hidi et dont le profil cadrait, et de loin, avec l’environnement.