MOSTAGANEM : CLÔTURE DU SÉMINAIRE DES VÉTÉRINAIRES
Placée sous le haut patronage du ministre de l’Agriculture et du développement rural, la huitième édition, du séminaire national des vétérinaires, qui a débuté le 17 du mois courant, s’est clôturée avant-hier dans la soirée.
Une vingtaine de conférences, ayant trait à «La bio sécurité en élevage», «Le parasitisme ovin», relation entre le statut nutritionnel et la reprise de l’activité ovarienne chez la vache laitière, «Etude des paramètres de reproduction des vaches laitières », «Performance de production et de la reproduction des Holstein primipares en Algérie», «Amélioration des performances de reproduction, par l’utilisation de l’insémination artificielle», «Identification et caractéristiques du sperme épididynaire chez le bélier», «Frévalences en élevage bovin dans le Nord-Est algérien», «Etude d’impact de la conservation au froid, sur les paramètres physicochimiques et bactériostatiques des yaourts, prélevés du marché local, au Nord-Est algérien», «Essai d’insémination artificielle et de transfert embryonnaire, chez les antilopes sauvages : cas du cerf daim, au niveau de la réserve de chasse de Mascara», ont été entre autres, animées par des spécialistes. Ainsi, selon de nombreux participants, (vétérinaires), venus des différents coins du pays, dont de jeunes étudiants et nouveaux diplômés. Les travaux de ce séminaire, consacré cette année, à la zootechnique-reproduction et santé animale, ont été un apport appréciable et d’un grand intérêt, à l’amélioration des connaissances des vétérinaires et échange d’expériences sus citées, lors d’enrichissants débats. En marge des travaux, et au cours de discussions à bâtons rompus, avec certains vétérinaires, dont certains avaient occupé dans le passé, de hautes fonctions, au sein du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, l’élevage informel du poulet de chair à travers le pays, constitué 70%, (soixante dix pour cent), pour la poule pondeuse, 50%, (cinquante pour cent) et 30% (trente pour cent), pour la reproduction. Pour beaucoup, cet état de fait démontre, que dans une grande majorité d’élevages, les règles et mesures, garantissant une biosécurité sont totalement absentes, d’où les grands risques d’éventuelles épidémiologies, pouvant mettre les populations humaines dans un réel danger. Ainsi, pour parer à de tels risques, les pouvoirs publics devront intervenir rapidement, pour organiser la filière, mettre en application de façon rigoureuse, les lois relatives au recensement des élevages, par les collectivités locales, dans leurs communes respectives, avec l’assistance des services concernés, à la désinfection des bâtiments d’élevage, et des divers moyens, tant humains que matériels s’y rapportant. Un contrôle rigoureux et constant des lieux, par un vétérinaire, pour la délivrance d’autorisations d’élevage de bovins, ovins et avicoles. C’est du moins les avis de nombreux vétérinaires. Pour ceux-ci, la prévention est d’une grande nécessité. Par ailleurs, l’idée d’un projet de création, d’une fédération nationale des associations des vétérinaires, a été lancée au cours dudit séminaire, organisé, faut-il le rappeler, par l’association de Mostaganem, que préside le vétérinaire Benlakhdar Ouassini, avec la collaboration du club scientifique Erazi, des sciences vétérinaires à Tiaret, et le laboratoire d’agrobiologie et de nutrition, en zones semiarides de l’université «Ibn Khaldoun » de Tiaret. Ainsi, les préparatifs vont se poursuivre, pour mieux sensibiliser les vétérinaires, pour gagner leur adhésion, en vu de la création d’une fédération nationale, à cette corporation professionnelle.
22 septembre 2013
ENSEIGNEMENT, OUEST Tribune