Le site du projet du centre hippique
convoité par des promoteurs
Le projet du centre hippique, entrant dans le cadre du programme communal de développement de la commune de Tissemsilt qui l’avait lancé, il y a plusieurs années, se retrouve, une fois achevé, détourné de sa vocation initiale. Il a été transformé par des décisions en un terrain idéal à des maux sociaux et à toutes les convoitises. Une situation qui en dit beaucoup sur les aspects politiques et visiblement sur les stratégies de développement adoptées par certains responsables au niveau de la wilaya de Tissemsilt qui ne s’articulent que sur leurs humeurs et se détachent de la vision futuriste qui est le développement durable, mais certainement avec le but de se faire de l’argent. Pour rappel, le site, qui a été choisi pour abriter une structure sportive et culturelle, se trouve dans la partie nord de la ville à proximité du marché hebdomadaire. Il s’étendait sur une superficie de six hectares. Ce projet qui a été fractionné en deux tranches dont la première consistait en la réalisation de la clôture du centre en question. Quant à la deuxième tranche, elle a regroupé la construction des gradins, des étables et la piste. Une fois achevé, ce centre, qui était prévu pour abriter les divers championnats de sports équestres et aussi de l’élevage de chevaux de race et la création d’une école hippique, se trouve aujourd’hui dans un état de délabrement sans précédent. Nos sources affirment qu’après avoir englouti des millions de dinars de la trésorerie communale, les décideurs ont choisi d’annuler ce projet qui se présentait comme une bonne occasion pour les adeptes des chevaux de la région de Tissemsilt qui compte plus de cinq cents pur-sang arabes pour le détourner de sa vocation. Le site, qui a été pour longtemps un grand lieu pour le dépôt de gravats et autres détritus des divers chantiers, est désormais convoité par certains promoteurs et l’on parle déjà d’une attribution à un promoteur de la wilaya de Tiaret dans le cadre du Calpiref. On parle aussi du projet d’un complexe hôtelier au profit du même promoteur et dans ces conditions, le citoyen a le droit de s’interroger sur la justification des enveloppes consistantes qui ont été allouées sur le budget communal ? Où est le rôle des élus de l’APC ou de l’APW ? Le sujet du jour est certainement un exemple concret de la gestion catastrophique de certains responsables communaux. A.Nadour
6 octobre 2013
ECHO D-Oran, Tiaret