Contrairement aux aïds précédents, celui-ci a été le plus difficile pour les citoyens qui se sont rendus au cimetière communal, où ils ont été surpris de voir que l’espace n’est plus en mesure de recevoir les morts. Le cimetière communal est devenu trop exiguë pour contenir d’autres tombes, toutes les parties vides du cimetière ont été comblées sans laisser aucun passage on y enterre partout, même sur les allées et juste à l’entrée. Le nombre de tombes dans cet espace réduit s’est multiplié par rapport à la densité humaine, alors que le cimetière communal n’a pas connu d’extension depuis son ouverture voilà une dizaine d’années seulement. Un nouveau cimetière dont l’assiette foncière a été dégagée pour son implantation est toujours en chantier au Sud à 1km de la ville. Les travaux semblent patiner mettant la population dans le désarroi et l’inquiétude pour la suite des autres sépultures. Des citoyens venus se recueillir en ce jour de piété et de pardon devant les tombes de leurs parents et enfants ne semblent pas accepter que l’espace soit dans cet état, où il est difficile de se frayer un chemin devant toutes ces masses humaines.
B.KACEM
17 octobre 2013
Boudali. KACEM, Tiaret, Voix de l-Oranie (La )