Les dernières mesures prises par les pouvoirs publics en direction des commerçants à l’occasion des fêtes de l’Aïd, conjuguées à celles entreprises sous les auspices de l’UGCAA semblent avoir, relativement, infléchi la donne en matière d’ouverture de commerces au profit des consommateurs.
Même s’il était difficile de se procurer du pain, le lait, fruit et légumes au premier jour, la tendance s’est inversée depuis l’après-midi de mardi. Hier, au deuxième jour, le pain est quand même sorti des fours, les transporteurs publics avaient repris le travail timidement mais certaines destinations ont été carrément boycottées, ce qui a contraint les usagers, qui voudraient rallier leurs familles à telle ou telle localité, à recourir aux clandestins et s’astreindre aux prix exorbitants préalablement fixés. Si l’on se fie aux déclarations du président du bureau de wilaya de l’UGCAA, Boutheldja Nourredine, «le suivi global est estimé à 95%», ce qui laisse sous-entendre que certains ne se sont pas inscrits dans la démarche en baissant carrément leurs rideaux.
Notre interlocuteur rappelle qu’«au moins une vingtaine de boulangers au chef-lieu et une cinquantaine à travers les 41 autres communes de la wilaya ont favorablement répondu à l’appel». Une lecture que rejette en bloc le président de l’association des consommateurs qui précise que «seuls quelques boulangers ont travaillé jusqu’aux premières heures de la matinée de mardi, qu’il n’y avait pas de bus en circulation en ville» et de relever que «le gros des commerçants font fi des mesures coercitives énoncées».
16 septembre 2014 à 12 12 37 09379
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