Tissemsilt Un candidat recalé à l’examen de recrutement d’agents a tenté de faire exploser le centre GPL
Les employés du mini centre enfûteur de Tissemsilt ont bien cru que leur heure était arrivée en voyant une personne surexcitée, briquet et bouteille d’essence à la main, menaçant de s’immoler et faire exploser le centre. En effet, le mini centre enfûteur de Tissemsilt, unité implantée à la sortie ouest de la ville et qui produit 3500 bouteilles de gaz butane par jour était, en cette fin de semaine, le théâtre d’une scène pas très ordinaire et d’une extrême dangerosité. La ville a, miraculeusement, frôlé la catastrophe lorsqu’un des 52 candidats venus, ce jour, assister à un tirage au sort à l’intérieur du centre pour le recrutement de neuf agents, s’est disloqué du groupe et s’est dirigé vers un des trois cigares de GPL dont sa contenance est de 50 tonnes de gaz en menaçant de faire exploser le tout dans sa crise de colère, sachant que ce centre renferme des cigares d’une capacité de stockage de 150 tonnes, en plus d’un parc de plus de 5000 bouteilles, selon les informations en notre possession. Le mis en cause dans ce tragique incident s’est révolté de la manière en voyant certains travailleurs, qui étaient dans la même position que lui, bénéficier de postes de travail, sans passer par cette opération de tirage au sort, chapeautée par la direction GPL Naftal de Tiaret, du moment que ce mini centre est toujours dépendant et relié à la wilaya de Tiaret. Ce n’est que grâce à l’intervention de certains candidats et autres agents que le jeune a été maîtrisé et la catastrophe évitée de justesse. L’incident a donné lieu à d’intenses spéculations quant à sa gravité, mais les responsables ont toujours nié que des vies aient été menacées, en raison de cet incident où des mesures de sécurité sont insuffisantes. Toutefois, il est impératif de s’interroger et de savoir qui a ordonné une telle opération de tirage au sort à l’intérieur même d’une unité productive à risque ? Quel a été le rôle de la direction GPL Naftal de Tiaret dans l’organisation de cette opération ? Pourquoi n’a-t-on pas respecté les mesures de sécurité quant à l’accès des étrangers dans une telle structure (fouilles corporelles et vérification des identités)? En somme, cet incident, qui a fait plus de peur que de mal donne à réfléchir et pousse les responsables du secteur à tout revoir non seulement du côté sécuritaire des structures et des infrastructures, mais aussi de celui de la gestion à distance dont les conséquences ne cessent d’avoir des retombées néfastes sur le secteur, à l’image de ce centre qui a fait l’objet d’une délocalisation depuis des années, mais jusqu’à ce jour, aucun geste n’est venu concrétiser ce projet pour la seule raison, la présence des intérêts personnels que certains veulent toujours préserver. A bon entendeur salut. A.Nadour
27 octobre 2013
ECHO D-Oran