le 31.10.13 | 10h00
Monsieur Abdelkader Benkamla, maire d’obédience FNA de la commune de Hamadia, a été libéré avant-hier après avoir passé cinq jours en prison, poursuivi qu’il fut par la sûreté de daïra pour «propos injurieux envers un corps constitué».
Une accusation que l’élu concerné réfute et impute, dans une déclaration téléphonique hier à sa sortie du bureau du wali, à «une intrigue politique cousue selon lui par ses adversaires politiques issus des formations du FLN et du MPA». Monsieur Benkamla, qui n’a pas fait l’objet de mesures administratives, devra toutefois comparaître en citation directe ultérieurement après que la chambre d’accusation aura examiné son affaire.
Dans la foulée, l’on apprend que le maire de Frenda, 50 kilomètres à l’ouest de Tiaret, n’est plus sous contrôle judiciaire puisque la même chambre d’accusation l’a soustrait de cette contrainte et pourrait de ce fait provoquer l’annulation de la décision de sa suspension, à titre provisoire, lui et neuf autres élus de l’assemblée si l’affaire s’achèvera par un non-lieu comme prédit par certains analystes. Cela intervient, faut-il le préciser, à un moment où la ville de Frenda, troisième en importance après Tiaret, connaît un mécontentement populaire après l’affichage de la liste des 350 logements sociaux dont une centaine en pré-affectation et une trentaine au profit de ceux résidant dans des habitations précaires. Le calme est revenu dans la cité après intervention des forces antiémeutes, obligées d’user de jets d’eau et du gaz lacrymogène pour faire évacuer la voie.
Fawzi Amellal
© El Watan
4 novembre 2013
ASSEMBLEES, EL WATAN, Fawzi Amellal., HAMADIA, JUSTICE, Tiaret