Aïn Hedid : les villageois d’El Klib se plaignent de l’état de la route

le 14.11.13 | 10h00

Le chemin CW 18 a besoin d’une opération de…

Les villageois ont bloqué à deux reprises la voie publique pour se faire entendre, mais rien n’a changé dans leur quotidien.

Plus de 150 familles du village El Klib, relevant de la commune d’Aïn Hedid, dans la daïra de Frenda, disent «qu’ils vivent dans  l’isolement total qu’aggrave le chemin de wilaya 18 fortement dégradé» et tentent d’interpeller les pouvoirs publics à se pencher sur ce récurrent problème qui n’a pas trouvé de réponse en dépit des promesses maintes fois ressassées. Cette voie unique (le CW.18), qui les relie à la commune mère, a besoin d’une opération de réhabilitation de par ce qu’elle ouvre comme perspectives sur de nombreux douars environnants à l’exemple de «Abid», «Benouahchia»  et d’autres contrées enclavées totalisant quelque 6000 âmes.

Selon les plaignants, la voie routière est dégradée sur 9 kilomètres entre «Abid» et «Klib». Une situation qui pousse, disent-ils, unanimes, les rares transporteurs à refuser de rallier Aïn Hedid et s’ils consentent, le prix à payer reste très fort, puisqu’on estime la course à 1000 dinars en cas d’urgence.  Ainsi prise au dépourvu, la population a bloqué à deux reprises la voie publique pour faire braquer sur elle les regards des responsables mais rien n’a changé dans leur quotidien, ce qui les pousse à reprendre la protesta et hausser le ton si rien ne sera entrepris.

Selon une déclaration de presse du maire d’Aïn Hedid, «le problème de la route est une préoccupation légitime» et impute le retard dans l’entame des travaux de cette voie à l’étude que les responsables concernés ont demandée à revoir. Celle-ci, précise-t-il, «devra déboucher sur la route nationale dans la wilaya de Relizane» et en attendant, «son assemblée a pris des mesures pour atténuer les appréhensions en mettant à disposition des élèves des bus pour le ramassage scolaire». Les populations voudraient en tout cas voir les élus et responsables mettre de l’entrain pour prendre en charge les besoins des habitants.

Fawzi Amellal

© El Watan