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Tiaret «Nawet El Masrah» brille sur les planches

4 janvier 2014

Culture, Fawzi Amellal., Tiaret

le 31.12.13 | 10h00

Un spectacle digne de vrais professionnels que celui joué devant un public record, à la salle de spectacles de la maison de la culture «Ali Maachi» par des éléments de la coopérative «Nawet El Masrah» de Tiaret et qui n’a pas laissé insensibles les adeptes du 4e art.

Bien plus, la pièce a subjugué plus d’un au point de susciter une standing-ovation et des youyous comme pour remercier les jeunes talents pour leur prestation qui suscite de l’admiration. Montée à l’occasion de la célébration des évènements du 11 décembre 1960, la pièce se voulait un témoignage contre l’oubli et l’amnésie qui frappe la jeune génération surtout, non se remémorer les évènements tragiques vécus lors de la guerre de libération. Ecrite par Abdi Khatir et mise en scène par Mohamed Yeddou, «Pour que nul n’oublie les chahids» a su replacer la trame de fond dans son contexte historique  pour la mettre en symbiose avec le décor, la scénographie et un fond musical émouvant.

L’histoire commence par un dialogue entre un jeune gardien de prison et son fantôme qui n’est autre que son vieux collègue, maquisard de surcroît.
Sans prise réelle sur le vécu de ces corps enfouis dans les tombes, le jeune se voit traversé l’esprit par des remords quand il apprendra que dans le cimetière qu’il garde sont enterrés des gens qui sont tombés au champ d’honneur en défendant l’honneur et la dignité humaine. Chaque tombe racontait une histoire dont la caractéristique commune fut de mourir pour que triomphent les idéaux pour lesquels sont tombés les chouhada. On replonge donc dans le passé pour dire les drames et le sang qui a coulé pour que l’Algérie en sorte vainqueur.

Abdelkader Dekkiche, Djamel Larroussi, Meriem Bouali, Benabdessadouk, Mohamed Kamel Zendak, Djelab Miloud, Mohamed Hocine et  Benhamou Khadîdja ont su restituer l’histoire de ce groupe de moudjahidine, 52 minutes durant jusqu’au moment où les drapeaux sont brandis alors que Taibi Nourredine, un rescapé de «Alhan Oua Chabab», surgit avec une chanson sentimentale et laisse place à la communion entre éléments de la troupe et le  public. Certains en sortiront avec les larmes.

Fawzi Amellal
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À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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