B. BERHOUCHE
Evoluant depuis trois saisons dans le palier de la Régionale-2 relevant de la LRF de Saida, la Jeunesse sportive de Bouchekif, représentant une commune de la région de Tiaret, et de l’avis de ceux ayant vu à l’oeuvre cette équipe, particulièrement les Mascareens qui ont assisté au deux matchs disputés à Mascara face respectivement à Balladia et les Cheminots admettent que cette équipe, présidée par Boudaa Abdelkader, n’a rien à envier à celles qui mènent la danse dans le haut du classement. Qu’est-ce qui fait donc qu’elle n’a pu jouer les premiers rôles? Pour le président du club, le hic reste les finances qui font fortement défaut. «A huit journées de la fin du championnat, les joueurs n’ont perçu aucun dinars», souligne-t-il, façon de dire qu’il ne faut pas attendre à des miracles dans ces conditions. Au sujet de la situation de son équipe, le boss Boudaa Abdelkader dira: «Tout d’abords, je remercie mes joueurs pour leur professionnalisme. Bien qu’ils n’aient rien reçu depuis le début du championnat, ils continuent à se battre pour assurer le maintien de l’équipe à laquelle il ne manque que trois points, ce qui est largement dans nos cordes sachant qu’il reste huit matchs à jouer dont trois à domicile. Et je le dis clairement, si les finances avait suivi on aurait pu jouer l’accession.» Et que faire maintenant? «C’est simple, rétorque notre interlocuteur, si ce désintéressement des autorités locales perdurent, je m’en irai à la fin de saison, car je dois le souligner, mise à part mon apport personnel et de mes amis bienfaiteurs, personne ne se soucie des problèmes du club qui agonise financièrement parlant». Quel dommage!
3 avril 2014
Aïn Bouchekif, sport, Voix de l-Oranie (La )